Jean Ferrat en 1991, il se réinvente. Maintenant c'est Jean Hallyday, il y a de la guitare électrique, de l'entrain. Il a la moutardes qui lui monte au nez, franchement, "la putains de sa race" pour reprendre une phrase de "Dingue" l'un des titres de l'album.
Titre que je garde dans ma playlist par ailleurs, car bien que musicalement bancale, cheaps, hallydaitisée, en reste d'une critique toujours acerbe en cette année 2023.
C'est par ailleurs l'ensemble de l'album dans son ensemble qui est ainsi très politise, critique du temps présent et de ses folies mondaines.
Alors on reretrouve aussi notre grand Jean Ferrat mélancolique, poète à grand lyrisme et l'all'album en ce sens est porteurs de chansons relativement emblématiques, tels "Les tournesols", "Tu aurais pu vivre" ou "Nul ne guerit de son enfance".
J'ai gardé ce dernier titre par ailleurs, très belle, toujours accompagnées de ses notes cheaps de xylophone datés.
Un album qui tente des choses, ancien même à sa date de sortie à mon avis, qui crée des chansons qui font désormais parties des perles musicales gravitant autour du bonhomme