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The Word Alive est un groupe qui a sut changé considérablement son son ces dernières années. Venant au départ d'une scène assez scene/Metalcore sur l'album Deceiver. Puis après le départ de certains de leurs membres (guitariste et batteur) ils ont eu une tournure a influence Shoegaze avec l'album Life Cycles. Et enfin se sont tournés vers des rythmiques plus Djent/Progressive avec leur album précédent Real, notamment dû à l'arrivé de Luke Holland.
Rester sur les acquis n'est donc pas une habitude chez The Word Alive. Et nous voici encore une fois avec une galette qui n'as rien a voir avec leurs précédents opus, qui n'as rien à voir avec ce que l'on peut entendre sur la scène en faite (à part peut-être The Devil Wears Prada). Les influences Djent sont là mais bien mieux digérer par le groupe, on sent qu'encore une fois il y a un gros travail de la session rythmique avec notamment beaucoup de passage progressif et une certaines recherche aux niveaux des transitions. L'album joue beaucoup sur une balance violence/douceur (douceur très noire, genre PLS) avec des chansons qui tabassent, des breakdown a structure (ce que l'on avait jamais entendu chez The Word Alive) et des moments atmosphérique ou oppressant avec un synthé et des sample assez malsain par moment. Au milieu viennent se glisser quelque chanson à la rythmique simplette et sans très grande originalité (Face to Face, Insane...) malheureusement.
Pour autant, on entend que chaque membres ont essayé de se pousser à bout. La session rythmique Holland/Shapiro est très bien organisé avec des transitions magnifiques comme sait le faire Luke Holland mais aussi des moments de basses très travaillée rajoutant aux atmosphères et donnant un son plus lourd aux guitares lors des breakdown de la part de Daniel Shapiro. Côté guitare, les sons sont bien plus rond que sur l'album précédent Tony Pizzuti a gagner en lourdeur tandis que Zack Hansen garde a su garder son côté shoegaze mais le rendant plus minimaliste, intimiste et sentimentale. Côté voix, Telle Smith prouve qu'il n'a plus rien a prouver et qu'il est l'un des meilleurs chanteurs/screamer de la scène Metalcore, il a augmenté la tessiture de sa voix claire dans les aigues, et les passages plus graves, a demi-soupirés sont d'une belle intensité sentimentale. Côté scream on remarquera le peu de scream grave (beaucoup de mid, et de high) mais qui ne dérange pas plus que cela, même si il y a moins de variation. Il faut aussi applaudir l'arrivé de Zack Hansen qui chante certain passage en voix claire et Tony Pizzuti qui scream (des lows cette fois) quelques fois aussi. Tout cela apporte encore une fois de nouvelles tonalités et de bonnes variations. N'oublions pas d'applaudir Matt Good (oui oui, le guitariste de From First To Last lui-même) qui est depus de nombreuses années producteurs, et qui signe ici encore une fois un très beau disque (après Dead Trees de son propre groupe et le très bon Matriarch de Veil Of Maya).
Au final, c'est un album qui fait un peu figure d'OVNI au seins de la scène Metalcore (et même Post-hardcore vu les tonalités empruntées) et qui montre que The Word Alive et l'un des groupes les plus novateurs sur cette scène sans s'être laissé tombé dans le Djent ce qui semble être la mode depuis 2013, tout en ayant su faire évolué ses compositions pour rester au gout du jour.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Metalcore et Djent/ Metalcore Progressif
Créée
le 19 mars 2016
Critique lue 157 fois
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