Le massacre du poète

On pourra peut-être m'accuser de complotisme et pourtant je l'affirme, cet album a été réalisé pour salir la mémoire de Jean Ferrat ! Non, vraiment, je ne vois pas d'autre raison possible pour justifier (si cela est possible...) un tel massacre, et en plus le titre de l'album est mal choisi (ça devrait être Des airs de casseroles et de baffes qui se perdent). Pouah ! Comment donc exprimer tout mon dégoût ? Même Tal c'est mieux (en réalité moins mauvais) ! Voilà, c'est dit ! Ah, la chanson française sait y faire en albums de reprises horribles mais là on a vraiment passé un stade supérieur, pas loin de celui du crime contre l'humanité. Oh et puis non... pas Cali... pas Bruel... non... NON ! Franchement, si Ferrat se retourne pas dans sa tombe alors je peux vendre mon corps à Dominique Strauss-Khan, et il doit être content le communiste qu'on fasse du fric sur son dos. A gerber, tout simplement à rouler en boule comme une petite crotte et à donner à bouffer aux fourmis ! Et maintenant il ne me reste plus qu'à pleurer, chialer sur ce qu'est devenu la chanson française, sur tous ces poètes qui sont désormais morts et qui n'ont pas eu la postérité qu'ils méritaient. Pauvre Ferrat, personne ne mérite telle insulte, encore moins un grand amoureux de la langue. Vas, à quoi bon s'énerver pour ça ? Heureusement que pour me calmer je peux compter sur Tal !