On a retrouvé la Lana Del Rey de "Born To Die" et d'"Ultraviolence", délaissant ce besoin absolu de marier pop et folk brumeuse qui lui ont pourtant permis de se hisser aux tops des charts. Il y a dans ce "Ocean Blvd" (pour abbrévier le titre de l'album) une certaine liberté découverte à travers les histoires de Lana Del Rey, quelques plongées dans une americana nostalgique, entrcoupées de passages soul taciturnes.
Un peu longuet sur la durée, "Ocean Blvd" se détache de ses prédécesseurs par cette spiritualité sous-jacente qui permet des explorations de chemins de traverse pour une Lana Del Rey plus performateuse que performeuse. La ligne de séparation est fine, différenciant sincérité et simplicité.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Qu’est-ce qu’on écoute en 2023 ?
Créée
le 24 sept. 2023
Critique lue 26 fois
D'autres avis sur Did you know that there’s a tunnel under Ocean Blvd
Ce nouvel album de Lana Del Rey est sans doute son meilleur depuis un moment, après les deux opus précédents que je trouvais un peu moyens. Ce qui va rendre celui-ci difficile à assimiler, c'est sa...
Par
le 30 mars 2023
7 j'aime
Alors qu'elle en est (déjà) à son neuvième album, tout a été dit, résumé sur Lana Del Rey, icône absolue du féminisme par le biais de la musique. Désormais, c'est au gré des goûts, des humeurs qu'un...
Par
le 29 mars 2023
3 j'aime
candy necklaces... Nouvelle spécialité de Lana : les titres à rallonges. Did you know that there's a tunnel under Ocean Blvd, n'en fait pas exception. Ce n'est pas étonnant, depuis quelques années...
Par
le 29 avr. 2023
3 j'aime
Du même critique
Les Canadiens de Crystal Castles sortent d'un peu nulle part pour s'imposer un peu partout, par leur marginalité, non pas stylistique, mais bien fondamentale. Dans un monde électronique et baroque,...
Par
le 24 déc. 2011
16 j'aime
Impossible cette année d'être passé à côté de l'album du new-yorkais James Murphy et son LCD Soundsystem rythmé, halluciné, excellemment construit et génialement inspiré. Si le premier opus éponyme...
Par
le 24 déc. 2011
14 j'aime
Comme dans Half Nelson, Ryan Gosling, son regard et sa voix tombants, incarne au sein de Dead Man's Bones un désenchantement permanent, ponctué de grâce juvénile, sorte d'appels d'air réguliers dans...
Par
le 24 déc. 2011
13 j'aime
