Il y a vraiment quelque chose qui cloche depuis un an ou deux. La plupart de mes chanteurs/groupes préférés ont sorti un album carrément pas à la hauteur de ce à quoi ils m'avaient habitués. Le dernier Miossec est à vomir, le dernier Cali est chiant comme la pluie, l'album solo de Didier Wampas est assez fade, je te parle même pas du dernier Renaud ou du dernier Mickey3d... Soit ils ont tous décidé de se reposer sur leurs lauriers (et sur leur communauté de fans qui achètent leurs nouveaux disques quoi qu'il arrive – la preuve, tous les disques que j'ai cités plus hauts, je les ai achetés les yeux fermés), soit je suis en train de virer vieux con (ce qui est tout à fait possible, hein, après tout).
Mais alors là, le dernier Dionysos, merde quoi ! Musicalement, je trouves que la plupart des morceaux (à deux ou trois exceptions près) ont été moins travaillés que sur les albums précédents au niveau des arrangements. L'impression qu'ils ont composé les morceaux à la va-vite, sans le fignolage habituel qui donne tout leur charme aux chansons de Dionysos. Pour les paroles, c'est encore pire, on a l'impression que Mathias Malzieu cherche à imiter Mathias Malzieu. Ca oscille entre le recyclage d'idées et l'auto-parodie, on est assez loin du niveau habituel de Dionysos.
Après discussions avec plusieurs amis, je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à être déçu de cet album. Un copain l'a qualifié de « sous-Dionysos », un autre de « fadasse », et moi, comme le titre de cette critique, de « Mécanique du Cœur light ». En espérant qu'ils se reprennent pour le prochain, et que ce Bird'n'roll ne soit pas leur chant du cygne...