Don’t Believe the Truth par FlyingMan
Avec Don't Believe The Truth, Oasis en a marre de faire du Oasis. Enfin, ne vous attendez pas à une révolution, non, mais on a l'impression toutefois que le groupe souhaite faire quelque chose de différent. Pas qu'une collection de titres, mais un début, une fin, une ambiance... bref un album !
Don't Believe The Truth sonne comme une aventure dans le rock sixties. Le titre d'ouverture est offert pour la première fois à quelqu'un d'autre que Noel Gallagher. Andy Bell balance une grande ouverture qu'on pourrait presque comparer à Hello en son temps. Noel n'a jamais aussi peu composé. 5 titres sur 11 seulement ! ! Il délaisse la quantité au profit de la qualité et c'est tant mieux car finalement il signera 3 numéro un ! Il règle ses comptes avec son ancien pote Tony Blair sur Mucky Fingers, fait vibrer les stades du monde entier avec Lyla et sa batterie donnant le tempo aux amateurs de pogos, renoue avec le statut de "classique" en pondant le parfait The Importance Of Being An Idle, et nous tire une larme sur le merveilleux Let There Be Love. Pour la première fois depuis Acquiesce, Noel rejoint Liam au micro ! On l'aurait aimé conclure, pour le symbole, le dernier album du groupe. Mais il clôt l'avant-dernier et c'est déjà pas mal !
Liam continue d'apprendre, même s'il fait moins bien que sur le précédent. Il continue avec ses niais "lalala" sur Love Like A Bomb, et ses clichés sur The Meaning Of Soul. Gem, lui, rate complètement le coche. La bonne surprise reste Andy Bell qui, après l'excellent titre d'ouverture, continue sur le très bon "Keep The Dream Alive" avec sa rythmique à la Stone Roses et ses paroles qui coulent de source.
Moins arrogant, moins gros, moins lourd,... Don't Believe The Truth n'est pas un grand album, il est juste "sympatoche" (spéciale dédicace). Oasis ne tente pas comme sur Heathen Chemistry de faire du gros Oasis bien lourd qui veut monopoliser l'attention. Ils souhaitent juste faire un album. Un véritable album. Et c'est peut-être leur premier...