Un bon album rock

Tout d'abord, je tiens à préciser quelque chose : je ne suis pas critique professionnel donc il ne s'agira là que de mon avis personnel sur l'album de MUSE, Drones.

Bon, donc j'ai mis la note de 8/10 à cet album car je l'ai bien apprécié dans l'ensemble. Voilà ce dont j'ai pensé de chaque chanson.

Dead inside :

la chanson est vraiment sympa, les coups de batterie qui lui donnent un certain rythme, la partie jouée à la guitare et la voix de Matt donnent un très bon résultat. À noter que les deux derniers couplets (de "Feel me now, hold me please" à "But now I'm dead inside") me donnent toujours la chaire de poule, ce qui montre à quel point j'aime cette chanson. Petit bémol, une certaine inspiration de Madness sortie 3 ans plus tôt se fait sentir au niveau de la structure du morceau surtout. Sinon la chanson est vraiment belle que ce soit musicalement ou d'un point de vue des paroles.

Drill sergeant + Psycho (je les combine car il n'y a rien à dire sur Drill sergeant) :

Donc, ici le trio nous propose un morceau qui tape et qui fait chauffer les guitares électriques, le tout accompagné d'un chant qui convient parfaitement à l'ambiance. De plus, les dialogues entre le sergent et son soldat reflètent bien la thématique de l'album ce qui permet de s'y plonger correctement si dead inside n'a pas été compris. En bref c'est une très bonne chanson qui fait sûrement partie des meilleurs chansons du groupe (cet avis n'implique que moi)

Mercy :

Et voilà donc la quatrième chanson de cet album, une chanson aux sonorités ressemblant à Starlight sortie 9 ans avant. Néanmoins, ce titre reste quand même très bien réalisé et est agréable à écouter. De plus, la fin de la chanson est amenée d'un point de vue musical à donner de l'espoir au personnage dont il est question au cours de cet album en faisant aller la voix crescendo avec les instruments (même si le destin du personnage de cet album se révèle être bien sombre par la suite). Pour résumer, Mercy est une bonne chanson tout à fait réécoutable et dont personnellement je ne me lasse pas.

Reapers :

Là on arrive sur un gros tube. Reapers est rythmée comme les chansons qu'on aime. Et puis c'est riffs de guitare (j'adore). Reapers c'est l'explosion de la crise dans l'album, la représentation du monde détruit avec les "drones". De plus, à la fin du morceau, la baisse d'intensité de la musique laisse imaginer que la chanson est terminée mais en réalité, cette fin fictive montre musicalement l'impuissance de notre personnage face à ce gouvernement. En témoignent les sons de guitare aux tonalités plaintives suivies d'un coup de batterie qui y met fin. Une représentation musicale du bien accablé par le mal.

The handler :

Ça aussi c'est une excellente chanson, tout à fait réécoutable mais quoi qu'un peu longue pour ce qu'elle présente. Elle représente bien cette idée de tentative d'échapper au contrôle psychologique en montrant dans les deux premiers couplets un personnage soumis à son maître mais qui pendant le refrain ou à la fin montre son désir de s'échapper de l'emprise de cette manipulation et des drones.

Même musicalement, The Handler est excellent avec ces sons électroniques qui créent une atmosphère pesante accompagnée de ces sons de guitare à la fin qui montrent un peu l'espoir de s'échapper. Et puis ce "you will never own me again" retentissant qui montre le début de la révolte.

JFK + DEFECTOR :

Donc ici nous avons pour commencer un petit extrait d'un discours de John Fitzgerald Kennedy qui s'intègre plutôt bien dans le thème de l'album. Puis, Defector suit. Je ne suis pas spécialement fan de cette chanson. Je ne la trouve pas aussi réécoutable que peuvent l'être Mercy ou Reapers. Toutefois, les rythmes saccadés collent bien avec l'ambiance et puis ces paroles qui donnent vraiment cette impression de révolte qui est vraiment bien. Defector, le petit bug qui fait foirer le programme tout entier.

Revolt :

Et bien ici, nous avons une très bonne chanson qui marque bien la fin de la crise car plus calme que les précédentes (attention je n'ai pas dit que c'était une berceuse, j'ai juste souligné qu'elle était plus tranquille). Ces sonorités qui donnent espoir de faire changer les choses encore une fois. Et puis ce "you've got the strengh, you've got the soul, you've felt love, you've felt pain. You can revolt" qui apparaît comme un : tout le monde à le pouvoir de se battre pour faire changer le monde. Et ce "I can see you're trapped in a maze, let's find a way to escape" qui associé avec la guitare donne encore une fois ce sentiment d'espoir.

Aftermath :

Nous sommes presque à la fin de l'album et voilà que les trois britanniques nous sortent une pépite : Aftermath. Un magnifique morceau qui me met toujours la larme à l'oeil. Ces rythmes lents, cette voix lente et posée montrent bien le sentiment de paix et de tranquillité qui règne. Cette chanson est un véritable hymne à la paix qui montre que même si la guerre a fait des ravages, nous sommes là pour nous unir fasse à l'adversité. C'est une musique vraiment sublime. C'est rare que je sois aussi ému par une chanson. Et puis ce clip fait en flipbook montrant les gens s'unir autour de ce soldat lassé des combats qui finit par revoir sa femme et sa fille. Un beau message.

The globalist :

Nous arrivons sur l'avant dernière chanson de cet album, sûrement la plus longue chanson de leur discographie à ce jour. Avant ma première écoute j'avais des aprioris mais après l'avoir écoutée plusieurs fois je me suis rendu compte que c'était peut être une de leurs plus belle chansons. Elle narre l'histoire d'un politicien qui monte en puissance jusqu'à l'explosion de la crise à la fin du décompte. C'est rythmes de guitare et de batterie la rendent vraiment accrochante. Et puis la chute du politicien est montrée par le rythme qui devient volontairement décousu, les instruments sont en retard, c'est la fin. Et nous avons alors le droit à une très belle prestation vocale de Matthew Bellamy accompagné de son piano et de chœurs qui décrit le monde après les guerres incessantes. La chanson se termine par un "I just wanted, I just needed to be loved" qui rappelle la beauté de l'amour ainsi que son importance.

Drones :

La dernière chanson de cet album... Malgré le fait que l'idée du chant a cappella est intéressante quoiqu'assez audacieux venant d'un groupe de rock comme Muse. Je ne m'attarderai pas spécialement sur cette chanson. Mais personnellement elle ne m'a pas du tout plu.

Pour résumer, Drones est un très bon album qui montre bien l'horreur des guerres incessantes que le monde traverse chaque jour mais en montrant qu'il existe quand même encore un espoir de changer les choses et c'est nous qui en avons la capacité.

J'espère que vous avez apprécié cette critique qui était plutôt ma vision personnelle de l'album. Je le répète encore, je ne suis pas professionnel, ceci n'est que l'expression de mon opinion sur cet album.