Je ne connais rien au reggae, je n'ai jamais été bercé par ce style musical. Ma seule connaissance française pour moi c'est Pierpoljak (ne riez pas, merci.)
En dehors de nos terres, c'est évidemment Bob Marley qui me sert de référence.
Puis cet été, un pote m'a fait découvrir Danakil. Alors qu'il me ramenait chez moi en voiture, je le vois insérer un CD dans son lecteur, et il me posa la question suivante : "Tu connais Danakil ?". Quelle n'a pas été sa consternation quand je lui ai répondu "Non".
Bref, trêve de blabla, l'urgence était donc de me faire découvrir ce groupe.
Première piste, "Quitter Paname" : une belle voix, diction parfaite, une instru terrible.
Il m'a fallu que quelques secondes pour me convaincre : des textes forts, militants, remplis d'humanisme, sans langue de bois face au monde actuel.
Puis je tombe ensuite sur "Marley", 5 minutes durant lesquelles Danakil rend hommage et retrace la vie de Bob. Chanson qui scelle définitivement mon avis sur Danakil.
Grace à cet album (et aux autres aussi d'ailleurs), Danakil construit une sorte d'utopie qui nous fait voyager ci-et-là, afin de nous faire oublier la morosité du monde le temps de quelques chansons.