C’est le premier album de Paul McCARTNEY que j’achète ! En effet, après les BEATLES (que j’adore) j’ai plutôt suivi la carrière solo de John LENNON (même s’il elle n’a duré que dix ans), et dans une moindre mesure celle de George HARRISON. Macca a pourtant écrit les plus belles ballades des Fab Four, mais c’est comme ça, je trouvais que ses compositions post BEATLES sonnait plus pop que rock. Egypt Station est une production pop/rock, et probablement ce qui se fait de mieux en ce moment dans le genre. J’ai commencé par télécharger deux titres : I Don’t Know et Come On to Me qui m’ont d’abord convaincu, avant que les critiques des différents médias ne m’incitent à acheter tout l’album. Et c’est vrai, les autres chansons sont à la hauteur de ces deux premiers singles. En fait neuf titres (sur 14 – je ne compte pas les 2 petits instrumentaux de transition) sont tout bonnement excellents, le reste étant juste très bon…
Egypt Station alterne bien accompagnements au piano et guitares, pour se terminer par deux morceaux de plus de 6 minutes : Despite Repeated Warnings (qui ferait un excellent titre pour parler d’écologie) et le medley Hunt You Down / Naked / C-link aux rythmes decrescendos.
Magnifiquement produit, ce dix-septième album solo de Paul McCARTNEY est une belle réussite, qui nous procure 57 minutes de plaisir musical.
(critique rédigée en 2018)