Ce qui est fou avec The Black Keys c'est que malgré le fait que le groupe n'est majoritairement, depuis ses débuts, que réduit à deux membres, l'un guitariste-chanteur et l'autre batteur, ces derniers ont toujours réussis à nous surprendre d'album en album, El Camino ne déroge pas à la règle et les clés noires réussissent à marquer 2011 comme une année-phare pour eux.
Bon, je ne reviendrais pas sur la façon qui a fait que les Black Keys ont connus une poussée croissante de popularité en France (coucou Norman à la con) mais de toute façon, cette popularité n'était pas tout à fait hypocrite car elle n'est pas restée grâce à la présence de certains titres des Keys sur les podcasts du pauvre Norman mais bien parce qu'El Camino a réussit à s'attirer toutes les faveurs, qu'elles soient du public ou des Rock-Critics.
El Camino est un excellent album, débutant avec le très rythmé et très "Single" Lonely Boy, le duo des Keys nous prouve en l'espace de 3 minutes l'étendue si infinie de leurs talents. Mais El Camino, ça ne s'arrête pas qu'à Lonely Boy, oh non, le moment fort de cet album, c'est bien évidemment Little Black Submarines, légèrement pompé sur la base de "Stairway To Heaven", les Keys font un hommage parfait (sans le vouloir ?) à un des plus grands groupes Rock'N'Roll de l'histoire du....bah Rock'N'Roll finalement.
Mind Eraser est souvent peu mis en avant avec beaucoup d'injustice, cette dernière track de l'album conclut l'album de la plus parfaite manière, une ballade vitaminée où le chanteur se ballade au rythme d'une guitare sauvagement mélodieuse et d'un batteur talentueux. Gold On The Ceiling me donne des frissons avec cette guitare maltraitée mais qui continue de nous donner des frissons mélodiquement parlant. Sister est un autre point fort de l'album, à n'en pas douter.
Si les sujets cités dans les textes sont parfois bateau, le son Black Keys rattrape largement ce qui fait leur petite faiblesse. Les Black Keys tournent désormais dans de nombreux grands festivals européens et vous savez quoi ? C'est mérité !