Qu'il n'est pas façile à aborder ce El Mal Querer. Je ne suis pas fan de musique urbaine, ni de musique folklorique espagnole. Or, c'est justement ces deux univers qui sont confrontés dans les chansons elles-mêmes. Ce qui a donné Malamente, Pienso en tu mira, et autres chansons de cet album, qui narre une relation amoureuse qui tourne mal (et, spoiler, de ce que j'ai cru comprendre, à la fin, elle tue son amant ? )
L'avantage, c'est que Rosalia, qui cartonne dans les pays latinos, a une voix puissante et très claire, qui embaume ses chansons. Sur Bagdad, la plus jolie, elle y chante même avec une chorale. Et là dessus, elle propose des sons flamencos ou trap, qui peuvent surprendre -De aqui no sales en tête-
Malgré tout, je suis encore trop à distance de ce projet pourtant cohérent et original. C'était pas faute d'avoir découvert bien sûr, mais après avoir écouté l'aventure de Rosalia, je vais passer à autre chose.