Emphatique, mastodonte, par moment pompeux, le dernier blockbuster de Dimmu Borgir l’est sans aucun doute et davantage encore. Loin de l’âpreté symphonique et sombre des débuts, Eonian semble peut-être plus facile à appréhender à la première écoute, plus clair, plus enrobé, voire plus – Ô offense suprême – pop ! Lorgnant vers le gothique, avec ses orchestrations épaisses et ses chœurs, l’album semble vouloir conduire son auditeur au cœur des ténèbres, et comme dans le roman éponyme de Joseph Conrad, ne parvient (souhaite ?) pas à s’arrêter sur la rive, se laisse simplement dériver sur des eaux troubles, évitant ainsi la complexité inextricable d’un black metal trop touffu.
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