Amélie m’a tuer… Non, pas vraiment, mais presque. Le Breton a bien du mal à retrouver la force évocatrice de sa musique depuis que son image est immédiatement rattachée au film de Jeunet. Depuis il y a bien eu l’évasion post-rock surprenante de Dust Lane, mais pour le reste, les compositions de Tiersen semblent depuis longtemps vidées, décharnées, à l’écriture presque automatique. L’ébullition des premières années semble dater d’il y a une éternité, et la joliesse d’aujourd’hui nous paraît d’une pâleur exsangue.