Treizième album studio de GREEN DAY, Father of All Motherfuckers est bien dans la lignée punk-rock du trio californien :
- Father of All… : le title track du disque est percutant et (relativement) court. C’est aussi le premier single. Ça commence fort !
- Fire, Ready, Aim est un morceau assez rapide mais très moyen d’1 minute 53… RAS
- Oh Yeah! : ce titre mid-tempo est intéressant. Le refrain – sample de Joan JETT – s’intègre bien dans l’ensemble. Sorti en single.
- Meet Me on the Roof est une chanson entraînante aux paroles assez basiques. Pas mal.
- I Was a Teenage Teenager est mon morceau préféré (c’est d’ailleurs le plus long : 3’45). Batterie, basse et guitare sonnent bien. La mélodie est cool. C’est une réussite.
- Stab You in the Heart : petite chanson aux sonorités 60’s un peu anecdotique, mais qui a le mérite de se démarquer des autres titres de l’album.
- Sugar Youth est un morceau dynamique très court mais réussi, qui donne envie de bouger.
- Junkies on a High : changement de rythme – on se calme – pour 3 minutes plutôt agréables. ‘As we watch the world burn…’
- Take the Money and Crawl : c’est reparti avec les riffs de Billie Joe et la batterie qui tape mais c’est peut-être le morceau le plus faible du disque, pas franchement déplaisant mais manquant cruellement d’originalité.
- Graffitia est un excellent titre, mid-tempo (tout est relatif avec GREEN DAY) avec ses petites ruptures judicieuses. L’album se termine sur une bonne note.
Au total, Father of All Motherfuckers dure 26 minutes (!). Si on enlève les deux ou trois morceaux les plus faibles du disque, cela pourrait faire un excellent EP.