Dernier album studio de Rory Gallagher (6 ans avant son décès).
L'artiste est miné :
- par la maladie qui le ronge due à son alcoolisme,
- par la drogue.
Est-ce un hasard s'il n'a plus l'énergie Hard Rock qui l'a animé pendant les années 80 ?
Et si - par conséquent - il opère un retour à ses premières amours : au Blues ?
Evidemment la créativité n'y est plus.
Evidemment sa musique semble plus calme. Comme apaisée. Ou léthargique lorsqu'on connait son parcours musical.
Il y a bien quelques riffs de-ci delà. Mais le
A l'arrivée, le fil directeur de l'album semble être triple :
- le Blues. Le Fil rouge de sa vie.
- la mort comme en témoigne les paroles des titres Heaven's gate ou Slumming angel qui semblent annoncer la donne.
- les tests qu'il n'a jamais pris le temps d'effectuer lancé pendant 2 décennies dans une production à 100km/h. Entendre de l'accordéon, de la sitar ou encore du dulcimer ou de la mandoline détonne (Never Asked You For Nothin' sur la réédition 2000) !
En bref un album réalisé par un artiste :
- qui se sentait condamné,
- en quête de rémission,
- mais qui n'abandonne pas la partie jusqu'à son dernier souffle.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs albums de Rory Gallagher
Créée
le 13 janv. 2022
Critique lue 53 fois
2 j'aime
Du même critique
Ils sont des livres dont on se souvient toute sa vie. Mais avec un sentiment de satisfaction modéré, tiède. Celui-ci en fait partie. Et pourtant il était précédé d'une belle réputation - due à de...
Par
le 7 juil. 2021
11 j'aime
10
Lire l'Amant, c'est d'abord faire abstraction du film. Non pas qu'il soit mauvais, Les rythmes, les ambiances, la magie n'y sont juste pas identiques. Lire Marguerite Duras, c'est parcourir des...
Par
le 27 janv. 2021
9 j'aime
7
Ce tome de l'âge d'or est le 2nd de l'histoire et clôture donc magistralement cette quête de pouvoir médiévale. Son graphisme si particulier en est toujours la particularité. Au risque évidemment de...
Par
le 5 déc. 2020
9 j'aime
