Toute la quintessence et l'art de Gojira sur cet album. Les power-power ballad qui cognent vraiment, comme World to Come ou Global Warming, les morceaux bien bourrins qui décoiffent comme c'est pas permis, du genre Backbone ou From the Sky.
Pour moi, c'est l'album le plus solide de Gojira, quoiqu'à mettre en concurrence avec L'Enfant Sauvage qui reste particulièrement béton. From Mars to Sirius est l'album de Gojira à avoir écouté au moins une fois dans sa vie, à avoir savouré au moins une fois d'une seule traite, les yeux fermés, dans le noir et, si possible au casque.
Sur cet album, on retrouve les reverbs et les effets spécifiques au Goj' qui reviendront sur les deux albums suivants. On retrouve la patte Duplantier derrière les fûts. D'ailleurs, beaucoup de batteurs se sont fracassés en essayant de reprendre les morceaux (contre-temps, break de porc,...).
C'est sur cet album que l'on commence à apercevoir l'engagement dans la protection de la nature (Flying Whales, Global Warming) qui se répercute aussi sur la pochette (la baleine, logo de l'association Sea Shepherd).