Auteur d’une pochette en compétition pour la plus sexy de 2007, Malibu Stacy est un groupe belge. Un de plus. N’en déplaise à son nom ou à sa musique car au blind test, on jurerait entendre un groupe de la Côte Ouest. Longtemps, les groupes belges de rock qui venaient jusqu’à nous ressemblaient à des émules ou des suiveurs de dEUS, comme si Tom Barman et les siens avaient marqué durablement l’ensemble de ses compatriotes. Désormais la chose est de moins en moins vraie, ce qui peut paraître normal au vue du nombre de plus conséquent d’artistes débarquant du Plat Pays. Avec Malibu Stacy, on est finalement assez loin de dEUS, ce nouveau groupe wallon n’en a ni l’inventivité et ni l’ouverture d’esprit.
En revanche, et c’est un point positif, il en a les sautes d’humeur qui rend plus imprévisibles le single annoncé, Los Angeles. Malibu Stacy est à mettre dans la famille power pop, musique à guitares survitaminée pour adolescents alertes et en bonne santé. Une musique efficace et positive, même dans des morceaux un poil plus torturés (Saturday Night Fisher). Le groupe utilise des synthés rutilants dans la lignée de Das Pop pour apporter un plus de pop bubblegum ou simplement d’entrain communicatif à une énergie déjà bien présente. Peut-être que le groupe en fait un peu trop pour faire de ses morceaux des machines à tubes. Le résultat est plutôt sympathique mais pêche d’avoir été écouté 100 fois.