Critique de Geneva par denizor
Avec Russian Circles, trio basé à Chicago, on est presque prêt à virer métal. Attention, par métal, je fais un rapide raccourci pour expliquer que certains passages de Geneva ressemblent à un tir...
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le 31 août 2015
Avec Russian Circles, trio basé à Chicago, on est presque prêt à virer métal. Attention, par métal, je fais un rapide raccourci pour expliquer que certains passages de Geneva ressemblent à un tir nourri d’orgue de Staline. Bref, avec Russian Circles, ça bastonne à coups de guitares qui crachent et de batterie qui cogne. Mais à l’instar d’Isis ou de Pelican, notre trio Chicagoan prend le métal d’une manière qu’on qualifiera de « post » avec des morceaux longs et instrumentaux et des changements d’ambiance.
Ce qui nous épargne les soli ringards, le look de merde et les voix tantôt gutturales tantôt c de fausset lyrique partant dans les aigus c'est à dire les tics généralement associés au métal. Est-ce encore du métal, d’ailleurs ? On peut se poser la question dans les moments calmes et dans certaines idées inimaginables dans le genre susnommé comme l’arrivée de cuivres en fin de when the mountain comes to Muhammad. On regrettera quand même certains moments monolithiques où Russian Circles envoie le bois sans finesse. On est presque prêt à virer métal mais pas totalement.
Créée
le 31 août 2015
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