Welcome to the premiere of the new album from Nick Cave and The Bad Seeds.
It is called Ghosteen.
It is a double album.
Part 1 comprises of eights songs.
Part 2 consists of two long songs, linked by a spoken word piece.
The song on the first album are the children.
The song on the second album are their parents.
Ghosteen is a migrating spirit.
We hope you enjoy it.
Nick Cave and the Bad Seeds.
L'enfant
Ça y'est, c'est l'avant-première mondiale et j'écris ses mots dans l'imprudence du non-recul, mais... Que dire...
Dire que dès le premier morceau, j'ai entendu ce son venu d'une vision du paradis, elle-même visible sur cette pochette, seul vision offerte depuis deux semaines par le grand Nick Cave, artiste que j'ai toujours apprécié depuis que j'ai pu entendre Tender Prey et surtout "Push the Sky Away" qui ne pouvait que me rassurer sur cette album. Dire que sur le second titre, j'ai pleuré toute mes larmes, celles qui coulent encore sur mes joues pendant que j'écris, parce que j'y ai senti le désespoir d'un père qui à perdu son fils.
J'écoute ainsi le disque des enfants. Celui de ceux que les parents attendent dans l'incroyable Waiting For You. La musique est calme, lancinante et me donne envie d'écrire. Les paroles arrivent à rendre l'ensemble assez varié pour ne pas tomber dans un morceau continue. Non au contraire, tout semble vivre, comme plusieurs étapes d'une enfance dont je serai témoin. Est-ce que cela raconte une certaine peur des parents au sujet de leurs enfants ? Est-ce une forme de message envoyé à son fils, surement dans une forme de paradis ou autre au delà présent dans nos esprit. Une forme d'espoir en sois. L'instrumental me transporte doucement, sans me brusqué, montrant la force de Nick Cave, parti du punk pour arriver à cette musique beaucoup plus mature (bien que j'adore le punk, je ne le dénigre absolument point). Je constate juste une forme de tristesse infini, comme sur l'album précédent, mais avec une touche d'espoir en plus, un message envoyé à la nature, le réel paradis sur terre. La voix de Nick est si nostalgique, invitant les voix céleste à aller jusqu'au soleil. Une forme de puissance nous emmène tous vers ce soleil tant voulu. Une quête d'espoir, de rédemption peut-être ?
On décrit ici l'amour. Puis le cheval. Et le bateau qui nous emmène alors vers une terre nouvelle. Une voix tant détruite par différentes émotions, un parcours d'un chanteur tellement perturbé par une vie autant remplie de joie et de tristesse, d'amour en somme. La musique de Warren Ellis accompagne tellement bien la voix de la nostalgie, décrivant à merveille cette innocence que l'on à tous face à l'amour. Il cherche. Tout comme nous. Il cherche l'enfant, celui qui est juste devant nous mais qui ne veut se retourner. Pourtant, il est insistant.
Maintenant que les larmes ont cessé, notamment à cause de la lumière aveuglante de l'ordinateur la nuit, je reprend mes esprits et pense au message inscrit au début du live. On nous annoncé ainsi la division de l'album pour l'enfant et les parents. De plus, Nick Cave clôture ici une trilogie entamé lors de cette décennie. Une décennie qui, comme vous l'aurait compris, à vu la mort de l'un des fils du chanteur. Alors on raconte ce qu'est d'être père, et de perdre ceux qu'on aime. Du moins, est-ce ainsi que je le voie.
Ses parents
Après l'interlude m'ayant permis d'ajouter l'introduction du live, je replonge dans l'album, car même si j'écris en même temps, j'en apprécie mieux la musique car elle devient créatrice. C'est un morceau plus long qui démarre ici, peut-être dans les plus longs du groupe. Tout y est instrumental jusqu'à présent, très orchestral. L'envie de pleurer à nouveau après les premiers mots de Cave sur cette partie. C'est la partie qui referme le deuil, plus d'espoir qu'avant. Beaucoup plus d'espoir, avec un air entraînant, tels un film pour enfant, car finalement, même les parents restent des enfants. Le fameux Ghosteen, serait-ce le fils ? Le fantôme adolescent ? Il danse en tout cas. Et il est heureux. Son père à l'air de l'être pour lui. Mais la réalité nous rattrape, car l'être chère est partie.
Tout m'est improvisé, je décris ici mon ressenti par rapport à des bribes de mots, des sons lointains ou proche, puis par rapport au passif du groupe, du chanteur, de l'ensemble qui fait l'oeuvre.
Je m'écarte, mais j'y reviens. Tout n'est pas structuré certes, mais c'est ici une impression première.
Puis Nick parle. Tout est distant comme une étoile, chacun est là où il est. Tout semble amener à une acceptation. Rien ne peut être prévu. Mais il faut avancer. Cette album est une thérapie pour un artiste déchiré.
Donc ici, contrairement aux rageux de première du live, ce n'est pas guitare et batterie, mais comme dirait ceux plus attentif, c'est poésie. Ce n'est pas un album comme le groupe à pu faire auparavant, car le groupe à évolué , à grandit et à su contrairement à beaucoup de groupe changer de voie. A chacun d'apprécier ou non. Merci à toi, lecteur, à vous si vous êtes plusieurs, d'avoir suivi mes digressions continue, car même si cette critique n'en est pas vraiment une, elle donne une impression première évasive, qui certes n'apporte pas grand chose, mais peut-être débattu en commentaire. Car je délivre ici un message identique (ou plus ou moins) que cette album, une attente à la paix.
La fin est incroyable, comme un adieu du groupe, un au revoir d'un homme qui à trop vécu. Je n'espère évidemment pas la fin de ce groupe que je perçois de plus en plus comme une des pièces maîtresse de ma culture musical, mais si cela devait être un adieu, je le garderai en moi aussi précieusement que... Que la vie.
Everybody's losing someone.
It's a long way to find piece of mind.
And i'm just waiting now for my time to come.
For peace to come.