Malgré une introduction jusqu'au milieu du troisième titre (The Battle) parfaitement réussie et un final en apothéose, j'aurais aimé entendre plus de Lisa Gerrard...
Oui, entendre beaucoup plus de Lisa Gerrard, la bouleversante chanteuse du groupe mythique qu'est Dead Can Dance et qui ne signe ici que quelques courts titres en compagnie du compositeur Klaus Badelt, perdus au milieu de la partition grandiloquente de Hans Zimmer qui, s'il nous offre quelques beaux moments qui feront l'épique de Gladiator, a tendance à se répéter et manque trop souvent d'émotion dans ses compositions.
D'ailleurs, il suffit d'écouter le magnifique dernier titre Now We Are Free - seul morceau où les deux collaborent - pour comprendre qu'ils se complétaient parfaitement...
On est juste passé à côté de quelque chose d'énorme.