Vertigineux
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le 2 mars 2015
18 j'aime
Hand.Cannot.Erase est le 4e opus solo de l’infatigable Steven Wilson qui ne se lasse pas d’enchaîner les chefs-d’œuvre années après années, à croire que sa muse est intarissable et qu’il ne quitte son studio que pour aller aux toilettes ou partir en tournée. On le sait, le maître déteste se répéter et à chaque nouvelle œuvre il tente de se démarquer de la précédente. Pour autant, ses motifs préférés et sa façon de faire évoluer les compositions est bien reconnaissable, ce qu’on appelle le style.
Dans ce nouvel album, j’apprécie particulièrement que les thèmes soient plus humains : l’amour des parents pour leurs enfants, la vie dans la société moderne et les rapports familiaux et amoureux notamment. Exit donc les tueurs en série, les fantômes d’outre-tombe et la guerre nucléaire. L’album n’en est que plus touchant et émouvant : l’exploration de la vie complète d’une jeune femme, et tous les genres préférés de Steven Wilson servent son histoire : des chansons délicates et belles aux envolées instrumentales progressives en passant par de violents riffs de guitare métallique, sans oublier des moments de lyrisme d’une intensité et d’une beauté à vous plonger dans la nostalgie la plus lacrymale.
Au fil des écoutes, l’album devient vraiment entêtant et révèle à chaque fois plus de richesse et de cohérence, on retrouve des thèmes d’une chanson à l’autre et des variations, et on finit par se rendre compte qu’on a là une sorte d’album-film à la hauteur des plus hautes ambitions de son auteur. Encore une fois !
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Créée
le 2 avr. 2015
Critique lue 366 fois
3 j'aime
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