01.Cornucopia : Les premières sonnent comme du pur System ; puis on tombe dans quelque chose de beaucoup plus classique, finalement peu original, qui n'est sauvé que par la voix si particulière de Serj Tankian.
02.Figure It Out : ça commence pas mal, puis ça continue pas mal ; on se permet même de se ressourcer sur quelque chose de plus métal ; ça fait pas de mal. Serj varie entre un chant hystérique et un chant plus long. Ce second passe pourtant moins bien. C'est dommage que dès le milieu de la chanson, on comprend que plus rien ne nous surprendra. Il y a bien un solo... Mais qui sert vraiment à rien.
03.Ching Chime : On rebondit enfin sur quelque chose de plus original. Si le début nous apeure un peu, finalement l'ensemble de chanson fonctionnera, tant dans les couplets rythmés par la voix, puis les refrains qui s'envolent et forcent le respect. Ici, on commence enfin à rêver.
04.Butterfly : après l'envolée envoûtant de Cing Chime, on s'écroule complet sur un truc ennuyeux à mourir. C'est du system sans pêche et sans originalité ; il reste que la voix. Pauvre Serj.
05.Harakiri : on arrive enfin à la chanson éponyme et on espère que ça relancera un peu l'album qui jusqu'ici paraît assez fade. Mais c'est dès le début qu'on comprend que non. Serj a définitivement signé un album qui manque cruellement de profondeur. Le refrain un peu plus posé nous permet quand même d'apprécier. On en arrive même à quelques accords majeurs qui pourraient faire putassiers mais qui ne nous choquent finalement pas tant que ça.
06.Occupied Tears : pour une raison que j'ignore, là, j'apprécie dès les premiers instants. C'est rythmé, l'instru fonctionne enfin comme elle devrait, et la mélodie de base nous tient et nous retient. Dommage qu'il y ait des ponts un peu moche qui plombent la chanson entre chaque couplet - refrain.
07.Deafening Silence : la petite mélodie accoustique nous laisse présager une chanson accoustique ; mais c'est encore pire dès les premières notes électro qui mériteraient la lapidation. On laisse passer le couplet sans trop se poser de questions, et d'un coup on tombe sur un refrain qui n'a encore rien à voir avec ce que l'on a pu entendre jusque là de la part de Serj. C'est mélodique, c'est calme, ça plane, et le doublé de voix fonctionne à merveille. Ce qui me paraissait être peut-être le pire morceau de l'album s'est finalement révélé être un de mes préférés. C'est beau, même si ce petit son électro nous fait l'effet d'un moustique lors d'une belle nuit d'été. Ah et y'a des violons un peu moches, mais lors du mixage, ils ont l'air de s'en être rendus compte ; alors ils l'ont baissé au max. Après, c'est sûr que pour les puristes, ce morceau trahira l'esprit et le style de notre bon Serj.
08.Forget Me Knot : on retombe dans quelque chose de plat, et en plus, les notes de départ du piano nous faisaient croire au contraire. Il n'y a pas grand chose à sauver ici ; c'est de la pop un peu simple mais mélodique malgré tout. Les refrains collent pas et n'ont rien à offrir.
09.Reality TV : on repart sur de l'accoustique, et l'instru ressemble fortement à Deafening Silence (on retrouve d'ailleurs ce sale bruit dégueulasse électro). Bon ça se prend comme une chanson en plus qui remplit un peu mais qui n'a pas grand chose pour elle.
10.Uneducated Democracy : Je ne pensais pas que Serj Tankian pouvait être aussi proche d'un album telle que Dead Silence des billy talent. Et c'est pourtant le cas ici. Si ça témoigne d'une certaine originalité, la chanson fait quand même office de tâcheron sur l'ensemble.
11.Weave On : Le morceau qui clos l'album de manière assez propre et avec une pêche qui manquait quand même pas mal jusque là. On retrouve ce qui fait Serj, mais c'est quand même un peu tard... Et finalement, on se rend compte que tout l'album reste très standard comparé à ce à quoi nous avons été habitués. Aucun morceau ne s'écoute à répétition, mais aucun morceau n'est inécoutable. On retrouve quand même un lot de bonnes idées, mais ça ne vole jamais bien haut. Ce n'est pas un hara kiri artistique, mais Serj s'est quand même entaillé.
