Release us to the Utopians !
Un cran en dessous de l'excellent Elect the dead, que j'écoute en boucle depuis six mois, cet Harakiri est tout de même pour le moins plaisant.
Ecouté en boucle pendant deux longs trajets en car (20h puis 22h), son énergie communicative m'a permis de ne pas péter les plombs, mais plutôt de fredonner et de taper du pied pour faire passer le temps plus vite. Quelques chansons un peu trop pop à mon goût, mais d'autres vraiment réussies :
- Ching Chime, avec ses sonorités arabisantes, qui laissent la plage belle aux vocalises acrobatiques du beau Serj. 'I'll fuck your mind/Over the spring time / Degrading in your prime / A thought so asinine / But no one pays no mind."
- Harakiri : tout simplement excellente (paroles/riffs/ruptures)
- Silence is deafening : air faussement simple de balades, mais avec des sonorités toutes en nappes douces, qui enveloppent et apaisent, et des petits inserts d'électro intéressants. Jolies paroles.
- Uneducated democraty : un titre et un rythme très SOD !
- Weave on, ma bombe à énergie et point de départ de ma playlist d'écriture du moment.
Quelques refrains entêtants que j'ai essayé de ne pas chanter trop fort pour ne pas réveiller mes élèves ("Don't you all know? / Don't you all care? / Don't you all see how this isn't fair? / Are we all blind? Do we not see? / Do we not bleed?"), des embardées politiques parfois faiblardes, parfois intéressantes (autour de, en vrac : l'holocauste, Israël, les multinationales, la téléréalité, les sociétés orwelliennes, le matérialisme), et, globalement, un gros son punk qui met de bonne humeur.