Load Magnetic
Il n'est pas évident de trouver la motivation pour sortir de nouveaux albums quand on est le plus gros groupe de métal de l'histoire et qu'on joue à guichets fermés dans les plus grosses salles du...
Par
le 17 nov. 2016
35 j'aime
32
La première question que l'on peut se poser est qu'est que c'est que cette pochette horrible? Une espèce de monstre composé par les quatre têtes des membres du groupe,en tout cas le rendu visuel est plutôt hideux. Une pochette pourrie fait elle un album pourrit? Ben...peut être pas mais elle ne l’améliora pas en tout cas. Le visuel fait vraiment cheap,en le voyant on pourrait penser à un petit groupe amateur qui à fait ça tout seul dans son coin et qui trouve son visuel génialissime. Ce mélange de faces rappel le travail de Francis Bacon,mais c'est loin d’être aussi efficace. Enfin ce visuel cherche peut être à faire saigner des yeux? Car on ne va pas saigner des oreilles avec les titres de l'album. Les morceaux vont tous être agrémenté d'un clip,tient comme QOTSA ou encore les DAFT PUNK,enfin là il n'y a pas la même qualité visuelle,on reste dans le cheap.
Les trois premiers titres dispo sur le net sentaient à plein nez le réchauffer,quand est il pour cet album? Ben c'est sans surprises que l'album à lui aussi cette bonne odeur de réchauffé, les morceaux s'écoutent sans problème mais il n'en ressort pas grand chose. Si la patte,les riffs et le son de Metallica sont bien présents,le tout est fadasse. Le problème des groupes c'est qu'au bout d'un certain temps,tout ça devient une formule musicale. Ils sont nombreux dans ce cas,AC/DC,MAIDEN etc,etc...Dans cette formule on sort les riffs basiques du groupe en les alignant les un derrières les autres,bon évidement ce n'est certainement pas aussi simple que cela (quoique),mais à l'écoute c'est ce que ça donne,une avalanche de notes sans réel contenu. Si l'album n'est pas vraiment mauvais,il est vraiment moyen,contrairement à death magnetic qui lui avait su renouer avec l'ancien Metallica tout en n'oubliant pas l’évolution du groupe. Hardwired… to Self‐Destruct n'est pas emballant,en tout cas c'est sûr que je n'écouterai pas cet album encore et encore comme c'est toujours le cas pour d'autres albums du groupe. Et aucun des titres ne deviendra un classique du groupe.
En écoutant ce qui résulte du Metallica 2016 on pourrait presque porter plainte pour plagiat de Metallica par Metallica. Lars tu devrais le faire,toi qui combat pour la musique. Ce serait ton nouveau combat proposer de la qualité musicale. Hardwired… to Self‐Destruct n'a pas la puissance musicale d'un master of puppets,ni d'un and justice for all mais ça n'est pas non plus un reload ni la daube écarté par papa Ulrich lors des sessions d'enregistrement de St Anger un de ces morceaux. Enfin parfois on en est pas loin de ce nouveau chemin que cherche désespérément à trouver Metallica sans jamais y parvenir. Pour finir revenons en à cette pochette qui est révélatrice de ce contient l'album,c'est un monstre hybride qui mélange tout mais qui est dépourvu d'âme. On peu parler ici de tache métal.
Créée
le 16 nov. 2016
Critique lue 1.2K fois
10 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Hardwired… to Self‐Destruct
Il n'est pas évident de trouver la motivation pour sortir de nouveaux albums quand on est le plus gros groupe de métal de l'histoire et qu'on joue à guichets fermés dans les plus grosses salles du...
Par
le 17 nov. 2016
35 j'aime
32
Ouais, j'ai téléchargé frauduleusement "Hardwired... to Self-Destruct" 4 jours avant sa sortie, ouais ! J'ai conscience de braver les injonctions du Napster of Puppets Lars Ulrich et de risquer la...
Par
le 15 nov. 2016
34 j'aime
10
En théorie cet album, c'est de la bombe ! Un retour du Metallica brut et agressif des années 80 mais avec une teinte nouvelle, plutôt typée Load/Reload mais qui sait garder son tranchant. Une...
Par
le 22 nov. 2016
28 j'aime
30
Du même critique
En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...
Par
le 18 déc. 2019
79 j'aime
44
L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...
Par
le 28 janv. 2020
66 j'aime
16
Les années 60 à 70 ont été une très bonne période du cinéma, elles étaient inventives et permissives. Pourtant la censure était omniprésente, mais les cinéastes trouvaient tout un tas de stratagèmes...
Par
le 28 nov. 2019
55 j'aime
6