À l’instar de sa lointaine collègue Christina Aguilera, Avril Lavigne s’est fait à la fois oublier et désirer. Pour cause : elle a dû s’éloigner des projecteurs durant quelque temps, pour raisons de santé. Aujourd’hui, elle revient avec un sixième opus, Head Above Water, pour témoigner de sa douleur passée et de sa renaissance actuelle en musique. Le premier single du premier nom annonçait d’ailleurs déjà la couleur (inédite).
Attendez… Avril Lavigne assumerait-elle enfin son âge ? A-t-elle enfin mis ses baggies, casquettes et skates au placard ? A-t-elle enfin compris qu’on attendait autre chose d’elle ? Il faut croire que oui, en témoignent Head Above Water (la chanson) et Tell Me It’s Over (le deuxième extrait). Oui, Avril Lavigne a mûri et ça se sent à l’écoute de son nouvel opus ! Bon, il y a Dumb Blonde aussi, mais ça fait toujours du bien de l’entendre dans un registre plus bitchy, déluré et léger !
Pour ma part, je vous le dis d’emblée : c’est la première fois depuis The Best Damn Thing que je prends plaisir à écouter l’un de ses albums, et ce, d’une seule traite. Certes, la chanteuse canadienne a su faire évoluer son style au fil du temps, avec toujours une ligne directrice cependant. Mais me concernant, je l’avais perdue à partir du quatrième album (Goodbye Lullaby), et je trouvais qu’elle s’enfermait — que son équipe l’enfermait — dans une image de fausse adulescente rebelle. Heureusement qu’elle démontre ici qu’elle peut encore évoluer, malgré une très longue absence médiatique !
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