Head Hunters ou la quintessence du jazz-funk
Après des albums de jazz chez Blue Note et quelques albums expérimental, Herbie Hancock forme un tout nouveau groupe et sort en 1973 Head Hunters (l'album est souvent crédité sous Herbie Hancock mais en vérité, Head Hunters est un groupe), un album Jazz-Funk accessible au grand public malgré ses 4 chansons d'une moyenne de 10 minutes par morceau (Chameleon dure 15 minutes). Et c'est là que le grand génie de la musique entre en scène. Mélanger les difficultés rythmiques et mélodiques du jazz avec l'écoute facile du funk sans jamais ennuyer l'auditeur grâce aux sonorités funk des nombreux instruments utilisé sur tout l'album ( jetez un oeil ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Head_Hunters#Musicians).
Surprenant, envoûtant, mélodique, voir même psychédélique à certains moment (l'utilisation d'un chant Pygmée au début et à la fin du morceau me surprendra toujours), il n'y pas assez d'adjectif dans la langue française pour qualifier cette album grandiose qui fera toujours parti de mes albums préférés de jazz et de funk, que je pourrais écouter tout les jours sans me lasser une seconde.
Que vous voyez amateur de jazz, de funk, de musique ambiante pour vos soirée vin-fromage, voir de musique pour vos soirées expérimentales de drogues en tout genre, cette album est pour vous. Ecoutez le d'une traite entre amis ou seul (je conseille l'utilisation d'un bon casque pour les lignes de basses assez folles par moment), cet album est un classique. Vous ne connaissez rien au jazz ou au funk et vous trouvez que c'est une musique d'élitiste ? Vous avez tord. Ecoutez et vous verrez que j'ai raison. Vous ne serez pas déçu.