[...] Alors certes, si on pourra déplorer un « Say10 » pas forcément folichon car blindé de gimmicks aussi classiques que désagréables et ce parti-pris de séparer les moments les plus vénères et les plus calmes au lieu de les entremêler afin d'obtenir plus de relief et de variété dans l'écoute globale de Heaven Upside Down, il faut reconnaître qu'on tient en cette nouvelle fournée 2017 comme une sorte de rédemption de la part de son géniteur. Même s'il n'arrive pas aux lettres de noblesse de The Pale Emperor bien plus audacieux et viscéral (comme une sorte de recherche de soi), il fallait tout de même un sacré courage de revenir ainsi en arrière afin de rectifier le tir. Balayer les loupés afin d'imposer une nouvelle évolution plus logique en terme de maturité artistique, il fallait oser. Et en plus, il l'a plutôt bien réussi le bougre !
La critique entière figure sur Core And Co, n'hésitez pas à aller y faire un tour !