‘hours…’
6.3
‘hours…’

Album de David Bowie (1999)

Difficile de dire ou de croire que l’album « Hours… » (1999) soit une absolue réussite et pourtant c’est ce que certains ont bien voulu nous faire croire à l’époque, maison de disques en tête. Le nouveau Hunky Dory pouvait on lire sur certaines promos. On croit rêver mais parfois cela fait du bien et comment pallier un manque (je parle ici d’inventivité) si ce n’est à travers un mensonge éhonté qui ne pouvait que flatter les amateurs de la musique de David Bowie.

De Hunky Dory, bien évidemment, il n’y a rien ici et d’une certaine façon c’est rassurant parce que la redite chez David Bowie relève de l’ignoble dans sa simple formulation. Une fois, le mauvais goût de l’arnaque passé que reste t’il de cet album ? Et bien que je sache, et je suis assez bien placé pour le savoir, cet album a toujours trouvé des défenseurs, personne (ou presque) n’adhérant à l’ensemble de l’album mais plutôt à des parties voire à un titre. Ainsi, on entend dire le plus grand bien de la veine mélancolique acoustique de titres comme « Survive » ou « Seven », du rock sous dérapage contrôlé de « The Pretty things are going to hell », etc … En ce qui me concerne, ce que je préfère c’est les B Sides tels que « No one calls » ou « We shall go to town » ainsi qu’un titre à la fin de l’album. Bien que plutôt mal foutu, je le trouve attachant, il s’agit de « New Angels Of Promise ».

Il me semble en effet que ce titre fait preuve d’un peu d’ambition ce qui le place d’emblée au dessus des autres chansons de l’album lui-même. Chant décalé comme Bowie sait si bien le faire, mélodie en pointillés une petite réminiscence de Outside 1.0 peut être et des paroles faisant allusion au jeu Omikron, pour lequel Bowie et son guitariste Reeves Gabrels ont composé le soundtrack. Un véritable ovni en somme dans cet album hétéroclite qu’est « Hours… ». A vous de vous faire la dent dessus et vous verrez que cet album qui a créé chez moi une profonde dépression (sans rire), arrive presque toujours à vous forcer la main et à y trouver une raison de le défendre. Un cas d’école.
Daniel_Romero
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le 11 mars 2013

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Daniel Romero

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