Arctic Monkeys, épisode 3
Aux manettes de cet album, James Ford et surtout Josh Homme (queens of the stone age).
Après la révélation "Whatever People Say I Am, That's What I'm Not" et la consécration "Favourite Worst Nightmare" (un peu fades à mon goût), l'heure était à la confirmation pour de singes de l'arctique attendus au tournant par le public et la critique.
Verdict?
Brillant.
Bon, il faut commencer par être honnête, ils ne se renouvellent pas. C'est toujours des morceaux assez basiques, mais étrangement, ça marche mieux que dans les albums précédents.
L'explication semble être la machine à tube Alex Turner, leader de cette bande.
Le summum de l'album, Crying Lightning arrive en deuxième position sur la tracklist. C'est un morceau ultrarépétitif,qui fait mouche. Songwriter hors paire, Alex Turner à le sens de la phrase, de la rime. Une énergie débordante se dégage de ce morceau qui marque l'ouverture des hostilités après "My Propeller" mise en bouche efficace.
De toute évidence, la finesse n'est pas vraiment de mise dans cet album. Peu de moments de répit (Secret Door s'avère assez doux, sans plus).
Humbug est ponctué d'une belle ballade, Cornerstone et d'un morceau empli d'une certaine nostalgie "The Jeweller's Hand".
Mais ce n'est pas tout, une seconde perle est présente "Pretty Visitors". Une ritournelle à entêtante à l'orgue, un Alex Turner déchaîne, proche d'un rappeur à certains moments, un batteur qui s'éclate, et tout le groupe en tête. C'est l'avant dernier morceau, celui qui clos véritablement l'album.
Humbug, canular. Oui c'est un canular, celui d'un groupe qui ne change rien ou presque, aux recettes de son succès. D'un groupe qui sait qu'ils ne sont pas de grands instrumentistes.
Aucun des membres de ce groupe n'est un virtuose. Mais au fond, est-ce bien nécessaire?
Il semblerait que non. Et eux le savent très bien.