Paradise Lost: The New Mythology
Version courte ; version longue (peut-être) à venir.
Symphony X avait pris un virage serré en 2007 en sortant Paradise Lost, résolument aromatisé à la testostérone. Quatre longues années après, le groupe de metal néo-classique le plus emblématique revient avec un nouvel album. Qu'est-ce donc que cela ?
C'est un cocktail explosif. Nuclear Blast avait déjà publié le single, The End of Innocence, un mois avant la sortie de l'album, et j'avoue que j'avais été très alléché par les riffs monstrueux et les incroyables parties vocales interprétées par le légendaire Russell Allen. Mais je m'interrogeais sur la qualité du produit complet... Et au moment où, tout fou, j'ouvre mon coffret collector, je manque de défaillir, terrassé par la tonitruante entrée en matière que représente Iconoclast. La composition est toujours aussi bien léchée, menée par la guitare toujours aussi volontaire (voire omniprésente) de Michael Romeo et le chant toujours aussi puissant de Russell Allen, qui passe avec un talent incroyable du ton de plus lyrique au plus agressif. A bon entendeur, que toutes les casseroles qui ont reçu un micro pour Noël aillent revendre leur cadeau !
Iconoclast, c'est un peu le retour du Symphony X traditionnel dans la composition brutale de Paradise Lost. C'est une orchestration à la limite du symphonique, des chœurs à la façon Bach, des riffs de thrash metal et des solos à la sauce Malmsteen. Avec cet album, Symphony X enrichit sa nouvelle formule avec les meilleurs ingrédients provenant de son passé.
Verdict : la réalisation technique est impeccable, et la composition toujours aussi brillante. Je l'écoute pour la cinquantième fois au moins depuis six mois, et je ne suis pas près de m'arrêter. 9/10.