Comme se rendre à une soirée en sachant par avance qu'elle sera naze.
On sait ce qu'on aurait voulu qu'elle soit, on constate impuissant ce qu'elle est et on regrettera avec le recul ce qu'elle a été.
Et pourtant le vide nous happe, le familier n'est plus fainéantise mais devient (d'une certaine façon) réconfort, Il nous tend la main dans le noir, nous enlace et nous emmène à l'autre bout du tunnel avant de nous abandonner.
Et c'est une fois arrivé qu'on réalise que cette main nous manque et qu'on replongerait volontiers dans le vide pour avoir l'occasion de la saisir à nouveau.