Steve Harris à lancé sa machine de guerre : Iron Maiden.
Le meilleur groupe de Métal (rien que ça) est née.
Tout à été dit sur ce groupe mais c'est pas grave : plutôt que de chercher à rivaliser en lourdeur pour exploser Black Sabbath ou en cherchant à jouer plus tranchant que Judas Priest, Steve Harris à de la personnalité, beaucoup d'influence et la recette gagnante : il va piocher le meilleur du Hard et du Heavy de la décennie 70's pour y ajouter quelques influences de Rock Prog.
Certes, Rush faisait là même chose si on veut bien mais c'est pas fait de la même manière et surtout c'est un son bien différent .
Si on regarde bien, Marillion fera l'inverse de Maiden à la même période : il prendront le meilleur du rock prog en y ajoutant quelques influences hard...
Iron maiden à tout de suite un style et un son à part.
Steve impose des riff de basse à gogo avec les fameux "ta ga da" , on à un duo de guitariste mélodique généreux en solo et en harmonie, un batteur qui joue carré et un chanteur à l'énergie et au timbre punk.
Bon ça, du moins, c'est pour les deux premiers albums ... avant que Dickinson la joue plus théâtrale au chant et que Nicko à la batterie apporte plus de souplesse (un jeu plus enlevé, plus jazzy) .
Tout ceci dégage une alchimie et un équilibre impeccable entre rock et métal, mélodie et puissance, un son aiguisé mais chaleureux.
8 titres pour ce disque et pas un déchet.
"Iron maiden" reste un album plein de fougue, frais et c'est tout logiquement le plus 70's du groupe.
Regardons un peu le menu.
"Strange world" c'est presque une ballade, pas de la ballade de série "hard us" comme on en a chié dans les années 80.
Non c'est plutôt de la friandise 70's, un titre tranquillou, un peu atmosphérique avec une ambiance et des guitares hendrixienne et Purple (période "come taste the band).
Voila pour le moment le plus calme du disque.
On à "charlotte the harlot" , un titre très hard rock n roll plutôt speed écrit par Dave Murray.
Il y a même un break mélodique au milieu qui renvoi à "strange world".
Mais , dans ce titre, on retiendra particulière le refrain bien gaulé et les riff de guitare, speed et rock n roll.
"Prowler" montre déjà un groupe qui sait écrire du bon Heavy Métal.
C'est le titre d'ouverture avec un riff du genre missile à tête chercheuse, et y'a les guitares jamais avarde en solo.
Plus simple, "running free" fait très rock, un peu punky, grâce au chant de Di anno mais la basse s'impose et elle est gonflé à l'hélium.
Maiden compose une instrumental "transylvania" et maitrise le sujet : cavalcade de riff, de l'harmonie à gogo et toujours un festival de soli placé à la fin du titre.
"Phantom of the opera" , c'est le must de l'album. Un des meilleur titre du groupe.
Il fait partie des titres à rallonge de Maiden , avec une influence légèrement progressif.
Ca commence avec une cavalcade de riff , des couplet bien speed mais c'est le centre du morceau qui l'est plus encore, bandant.
Une partie plutôt instrumental et mélodique ou l'interaction entre la basse et les twins guitares sont magnifiquement agencé , c'est de la dentelle .
"Remember tomorrow" fait lui aussi partie des titre plus subtil.
Sorte de power ballade, ça joue les contraste entre passage calme et énervé. Très bon titre là aussi
L'album se finit par le titre "iron maiden" : titre concis et efficace qui deviendra le passage obligatoire à chaque fin de concert du groupe.
A la même époque, à part le 1er Diamond Head, personne ne peut vraiment rivaliser.
Iron maiden faisait partie de ces groupe débutant et avec ce disque, il s'imposait déjà comme un grand, inquiètent les machines de guerre comme Scorpions, Kiss ou Judas Priest.
Album produit avec peu de moyen, ça n'enlève en rien à la qualité des composition .
De plus, il y a déjà la dedans les prémices dune musique plus rapide et violente qui influencerons les Helloween, Metallica, Megadeth
Et sophistiqué qui influenceront les Queensryche, Fates Warning ou autres Dream Theater .