Quand Jake Bugg, Bob Dylan
Une tronche à la Keith Richards (début 60), la voix nasillarde à la Robert Zimmerman.
Le teenager de Nottingham nous livre un album sans prétention avec quelques titres accessoires et pour le reste du tout bon.
Ce revival fleure bon la fraîcheur des fleurs, attention tout de même à ne pas les laisser fâner dans le vase de cristal.
La naïveté des références est assumée et c'est là l'essentiel.
En effet, les textes sont travaillés, les refrains sont entrainants et font appel à des sonorités depuis longtemps oubliées. L'ombre de B.D. est tapie dans un coin, attentive et silencieuse, un sourire au coin des lèvres.
"Et si la relève était assurée" pense-t-elle.
Pour ma part, je trouve la balade agréable, je demeure sensible au "gling-gling" de la guitare folk et comment peut-on en vouloir à Jake, quand il me fait réécouter Bob Dylan ?
C'est déjà ça !