Une pluie de foutre inonde le petit monde du rap en ce moment, provenant des chibres d'une multitude de grands sages de la musique urbaine, prônant cet album comme la perle de l'année, du siècle, du monde, de l'univers. Comme je me méfie des éloges sans nuance, j'ai prêté mon oreille à ce rappeur qui m'avait brisé les tympans en 2015. Pourtant, j'aime penser que les artistes peuvent évoluer.
Ce n'est pas le cas pour celui-ci.
Alors oui, la production n'est pas mauvaise, j'irai même jusqu’à dire que l'auto tune est globalement bien manipulé. Le timbre de voix et l'accent du type sont même assez plaisants.
Mais pour le reste, sérieusement ? Elle est où l'écriture ? Elle est où l'originalité ? Car j'ai entendu un rap d'une affligeante banalité. Un type à l'égo surdimensionné qui nous explique qu'il domine le "game", que c'est un gros thug qui deal, qui supprime sa concurrence avec des gros calibres. Les champs lexicaux de la drogue, de l'argent et de la violence, c'est déjà entendu. C'est bien simple, des rappeurs troll du type Vald ou Lorenzo pourraient copier ses textes mot pour mot.
Il faut voir le bon côté des choses, ça m'a fait sourire, voir même rigoler.
Ah, et on utilise toujours l'insulte "va niquer ta mère" en 2018 ?