Il.e.s.z est pathétique.s.x.z

Bon, je vais essayer de critiquer cet « album ».

J'entends déjà les fans de 12ans gueulés « ouin ouin, ouin ouin, il est jaloux de lui et de son succès. » j'aimerais vous poser une question à vous les adorateurs du messie Hassani. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de donner mon avis ? Pourquoi n'aurais-je pas le droit, moi le misérable, le pauvre homme, incapable de baigner dans l'arc-en-ciel du messie de donner un simple petit avis de rien du tout ?

Alors que pourtant cette critique est dédiée à l'œuvre et non pas à la personne. Et l'œuvre en elle même est une merde. Une merde absolue. Premier problème assez évident, le texte. Les textes de Kingdom sont mauvais, tristement mauvais par leurs simplicités, aucunes recherches particulières au niveau des figures de styles, du rythme… Il n'y a rien, tellement rien que le type en est même venu à utiliser des pseudos phrases d'insultes agencés à la truelle dans Jaloux pour vraiment te matraquer le message de la rédemption de la haine et de toutes ces conneries.

Et au-delà de ça, les textes transpirent un égocentrisme qui est quand même assez cocasse pour un type qui se prétend inclusif, pour la différence… C'est quand même extrêmement cocasse. Parce que toute les morceaux de cette merde, c'est juste du moi, moi,moi,moi… Ta gueule, juste ta gueule. Il y a plus de 15 morceaux dans cet album est c'est juste un séance de flagellation en mode « à ma vie est tellement compliquée, on m'insulte, c'est dur, mais se sont tous des jaloux et je m'en fous ».

Mais ferme ta gueule. Ta vie n'est pas compliquée bordel, tu as des amis, une mère qui t'aime, de l'argent, des fans (qui te vénèrent tellement que ça en devient malsain). À part des insultes, dans la sphère public tu n'as aucuns problèmes. Alors pourquoi tu viens casser les couilles en jouant le rôle d'un artiste torturé, trop complexe. Mon dieu, tu n'est pas un artiste torturé, tu n'est un artiste trop complexe, tu es juste un putain de produit marketing qui prône l'inclusif et la différence dans des albums médiocres.

Le deuxième gros problème de l'album est sa musique. Je dois dire que ce n'est pas le pire album musical français ni mondial, il y a des albums bien pires. On va dire que c'est dans la moyenne de ce qui se fait dans la sphère pop en ce moment. Des morceaux pas intéressants d'un point de vue musical, s'est très restreint, très froid. Tous les instruments sont numériques, avec des rythmes, des mélodies vus et revus, sans aucunes originalités esthétiques. On rajoute à ça la voix de Bilal qui est, passable pour ne pas dire fausse à certains moments. Bref, c'est très mauvais.

Enfin, le point le plus terrible de l'album, ce n'est pas de l'art. Cet album est juste un produit marketing. J'aimerais reposer une question aux adorateurs si vous êtes toujours là.

Pouvez-vous me donner une seule qualité à cet album qui ne soit pas directement liée au personnage Hassani ? C'est-à-dire une qualité purement musicale et non pas dans le message qu'il véhicule.

Je vais répondre à votre place, vous ne pouvez pas, vous ne pouvez absolument pas séparer ce que représente le personnage Hassani et cet album. Et il est là le plus gros problème de cet album, le fait que tout les points positifs que l'on puisse faire sur cet album ne soient liés qu'à Hassani, et non pas sur des qualités musicales. S'est juste un album égocentrique, là pour propager le personnage Hassani dans toute la sphère médiatique (comme si l'Eurovision n'avait pas suffit).

« Ouin ouin mais tu es homophobe est fasciste », autre commentaire que je prépare et que je vais directement défoncer. Je m'en fous totalement de la sexualité et du personnage de Bilal Hassani. Le problème s'est sa glorification médiatique sous prétexte qu'il serait « différent », alors déjà se travestir dans le milieu musical se n'est pas non plus une révolution, d'autres musiciens homo se travestissaient pour des concerts ou des musiques (David Bowie, Freddy Mercury…). Mais en plus, utiliser cette « différence » comme seul argument de vente et comme seul argument pour défendre les merdes qu'il sort. S'est quand même du foutage de gueule.

Une purge égocentrique sans talent. Voilà ce qu'est cet album.