Quatrième album pour Kagerou qui revient en grande forme avec ce kurohata gorgé de rock : (" Baita no Yuuutsu ", l’excellent " Kogarashi "), teinté de punk : (" Hakanaki Gekijou ", " Stesudan shittyoushou "), mais aussi de jazz : (" Lily "), sans oublier les emprunts plus modernes au métal : (" Shitsuren tolu na no mujou ", " Seisai to hanyaku "), même si ces influences semblent moins prononcées que sur les albums précédents, plongeant plutôt dans le heavy que dans le néo. Les morceaux sont toujours aussi torturés : (" Rakka suru yume ", " Zettyou spice "), développant des mélodies propres aux groupes japonais : (" Aka no kyoshoku "), nous ramenant à des groupes plus anciens comme Bow Wow, tout en jouant sur des harmonies contemporaines. On a ainsi droit à des compositions plus douces, très mélodiques, sur lesquelles le groupe explore de nouveaux horizons : (" Shizumu sora ", " Kusatta umi de oborekaketeiru boku wo sukuttekureta kimi "). Plus diversifiés que les précédents albums, un peu plus léger également, kurohata va attirer un plus large public. Une nouvelle fois Kagerou nous prouve son inventivité, ses grandes qualités musicales et sa constante envie de progresser. Un album qui s’est fait un peu attendre mais qui en vaut vraiment le coup, mais qui est le dernier du groupe avant son split.