Un album qui voyage

Je vais ici parler de l'album mais il y a aussi une critique du film dispo sur mon profil.

L’album est une réussite, ça se voit aussi bien au niveau du nombre de stream qu’il a fait à sa sortie et du nombre de personne qui en parle que ça soit en bien ou en mal. De toute façon c’est indéniable, énormément de personne attendait le retour de Nekfeu dont moi.
C’est un album riche de sens, qui fait voyager et c’est normal puisque l’album est écrit lors de son voyage (Voir ma critique sur le film) et surtout qui questionne sur beaucoup de sujets. L’amour, la musique et l’indépendance, les problèmes dans le monde, l’inégalité, l’estime de soi dans la vie, le rap, la réussite
L’album commence avec le son qui porte le même titre que l’album, Les étoiles vagabondes et il porte bien son nom, il met directement dans l’ambiance globale de ce que va être l’album, un texte bien personnel et sérieux.
Alunissons, le deuxième son, je l’aime beaucoup, encore une fois très personnel et assez morose mais unique et doux, la prod apporte quelque chose de spécial surtout du Nekfeu sous auto-tune.
Le prochain son, Cheum, est plus vivant et ça fait plaisir, on sent le Nekfeu d’avant.
Takotsubo ensuite qui signifie Le syndrome des coeurs brisés où Nekfeu se livre et nous raconte que le rap l’aide à ne pas tomber de ce fameux syndrome.
Menteur menteur est un son que j’aime moins, l’instru est trop agressive mais point de vue lyrical, on retrouve un Nekfeu toujours au top qui règle ses comptes.
Ciel noir est superbe, le saxo au début qui ajoute un côté spécial au son puis d’un coup ça change et Nekfeu débite puis la chorale, ce son respire la nouveauté, tout change tout le temps dans le son et c’est du très bon.
De mon mieux est un son mélancolique que je trouve peut-être un peu trop mou, qui se répète par rapport aux sons déjà présent avant.
Le huitième son de l’album, Le bruit qui court montre ce que devient l’humanité, les inégalités, la pauvreté, la stigmatisation et c’est beau et ce refrain que dire, c’est doux.
Elle pleut me rappelle personnellement une relation terminée avec mon ancienne copine, les personnes ayant connus ce genre de chose et qui en ont fort souffert seront peut-être plus sensibles à cette chanson, à ces textes, derrière cette petite voix et ces transitions c’est super beau.
Que dire du prochain son en collab avec Vanessa Paradis, Dans l'univers, encore un son sur le thème de l’amour dans un jeu de réponse entre les deux, c’est beau surtout quand ils chantent ensemble à certains moments.
Premier pas, un de mes sons préférés, raconte les deux voyages qu’a fait Nekfeu, le Japon et la Nouvelle-Orléans, il raconte les catastrophes, la force de la nature qui reprend ses droits nous rappelant qu’on est rien face à la fureur de la terre qu’on met bien trop souvent à mal.
Le prochain c’est pareil que celui d’avant au niveau de mon appréciation, j’aime beaucoup cette partie de l’album, Tricheur, son en featuring avec Damso le rappeur de chez moi, ça va clairement devenir un hit et passer en radio, ils dénoncent l’industrie musicale et ça se déchaîne, ils alternent entre eux, ça s’allie si bien.
Voyage léger est un son particulier avec Niska qui fait uniquement les backs, on sent l’univers de celui-ci et je pense que Niska en arrière ça aurait été différent si c’était quelqu’un d’autre.
Compte les hommes avec Alpha Wann, très belle alchimie comme d’habitude.
Koala Mouillé ne m’attire pas du tout, trop brutal pour moi, ego-trip et paroles tranchantes, j’aime moins.
Ολά Καλά qui signifie Tout va bien en grec qui s’inspire du Rebetiko, chant de femmes et instru planante. Une bonne leçon qui vous rappelle d’arrêter de vous plaindre.
Pixels enregistré en Japon, collab magnifique et sonorités nippones, un son nostalgie que j’aime beaucoup.
Et finalement 1er rôle, qui conclu cet album sur le thème du cinéma et en rapport avec le film car le son passe pendant le générique de fin. La boucle est bouclée.

L’album est une pure merveille, revoir le début de ma critique pour les éloges de l’album et il en mérite !