Mes parents avaient la manie d’acheter le dernier album des grands artistes de leur époque. C’est ainsi que j’ai découvert les BEATLES avec Let It Be et ce disque tient, pour moi, une place particulière dans leur discographie.
Je le redécouvre aujourd’hui après le lifting effectué selon la volonté de Paul Mc CARTNEY : Un son épuré (selon les titres), deux morceaux (anecdotiques) en moins, une chanson (l’excellent Don’t let me down de John LENNON, qui devait d’ailleurs figurer sur l’original) en plus, et un tracklisting complètement modifié. Cela fait pas mal de changements pour un résultat convaincant bien que plus commercial. La transformation la plus flagrante porte sur The Long and Winding Road dépouillé de ses cordes et de ses chœurs.
Je préfère cependant l’édition de 1970 : les titres s’enchainent mieux, l’ensemble est plus chaleureux, et last but not least, la version de Let It Be – la chanson – est bien meilleure (notamment le solo de guitare).
Let It Be… Naked reste quand même une alternative intéressante.
(critique rédigée en 2015)