Et AC/DC fût.
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Par
le 30 oct. 2013
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Un des plus grands albums de rock, tout simplement.
"Go Down" est une entrée en matière fiévreuse où l'échange ludique entre la voix de Scott et les guitares des Young donne un final savoureusement épique.
"Dog eat dog" est le morceau le plus simple de l'album, très carré, mais sans plus.
Le morceau titre est une flambée de magnificence rock'n roll où tous les ingrédients montés à leur paroxysme (riffs, montée en puissance, break, ligne de chant ) accouchent immédiatement d'un classique intemporel; et ce final en apothéose, quel titre mon Dieu !
"Bad boy boogie", est quant à lui plus basique, mais fait irrémédiablement taper du pied, un sens du groove unique, Angus en électron libre, venant anarchiquement bourdonner autour de la rythmique de son frère.
"Problem child" est un morceau entêtant, aux textes de sale gosse attachant avec un final où Angus se lâche avec bonheur.
Avec "Overdose", on touche au sublime, tout y est splendide, Bon Scott est au summum, et distille l'émotion sans jamais forcer, Angus parsème tout le morceau d'élans mélodieux subtils tandis que la section rythmique tient le morceau à bout de bras, du grand art.
"Hell ain't a bad place to be" possède un de ses riffs inoubliables, qui cimente parfaitement un morceau, et le fait immédiatement rentrer dans le crâne de l'auditeur, le reste est une jouissive récréation pour Angus, et un bel écrin pour Bon Scott et son inimitable timbre.
"Whole lotta Rosie", est une merveille de composition, tout y est béton, du riff principal, énorme et imparable, qui tourne comme une horloge, Bon s'y égosille avec sa classe habituelle, le solo court mais formidable de Angus nous amène au mini duel de guitare entre les deux frères, se répondant corde pour corde, avant un final génialement explosif.
Un album incontournable, qui vient assoir la légende d'un groupe au sommet de son art.
Que Malcolm Young repose en paix à présent.
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Créée
le 19 nov. 2017
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