Lifted
7.5
Lifted

Album de Israel Nash (2018)

Le Premier Drapeau d'une Critique sur un Univers Vierge de Commentaire


Préface:



L'été est un passage plat et calme au niveau cinéma. Je l'ai toujours ressenti comme cela.
Et voilà désormais un an que j’erre dans le monde musicale infini que me propose la vie (et SensCritique par ailleurs). Et l'été est une période musicale particulière. Entre Hit de l'été à foison qu'on vomi et groupe fascinant et fasciné qui nous sort des albums entre déception ou surprise. L'année dernière, j'écoutais à cette période le dernier album du groupe Arcade Fire ou encore Queens of the Stone Age. La musique à su connaître une renaissance de bon goût ces derniers temps.
Pourtant, c'est tout autre chose qui s'offre à nous aujourd'hui. Entre le prochaine album de Interpol et de Alice in Chains, la hype est intéressante mais loin de celle de l'année dernière. Pourtant, les notes augmentent sur certains albums. Je note par exemple l'album du groupe encore inconnu pour moi, Deafheaven, ayant réussi à atteindre une note excellente (un album à écouter donc) de 7,9.
Mais l'envie et la hype sont au plus bas point. Les vacances d'été sont donc un plat au niveau culturel et décevant pour moi.
C'est en recherchant dans mes vieux titres de mes toutes premières écoutes musicale (l'époque où j'écouté des B.O.) que je retombe sur un morceau du film Captain Fantastic.
Film envoûtant au charme incroyable qui avait su me faire découvrir beaucoup d'artiste comme les Guns'N'Roses mais aussi l'artiste qui nous intéresse ici.
Israel Nash Gripka est donc un véritable Cowboy qui enregistre ses titres dans son ranch. Le premier titre écouté fût son grand succès qu'est Rains Plan, morceau sublime de 8min.
En faisant des recherche sur lui, je tombe donc dans son univers avec l'albums titre du morceau.
Puis attiré par les réseaux sociaux, je tombe sur son compte Instagram et sur la publication parlant de la sortie de son nouvelle album, Lifted.
Sautant comme une puce, je fonce écouter les premiers titres singles... Et c'est le coup de Cœur !
Je fonce alors sur SensCritique et voilà que je tombe sur un drame. 0 note pour l'album.
La tristesse m'envahit quand je voie que les artistes les plus écoutés du moment sont Jul ou Maitre Gims. Alors, emporté par une rage, je décide d'écouter l'album encore et encore, jusqu'à ce qu'il devienne pour moi l'une de ces nouvelles révélations musicales, et jusqu'à maintenant, mon album préféré de l'année.



Introduction:



Voilà, je me lance dans le projet de faire la première critique de cet album afin de vous donner envie de l'écouter pour être emporté dans la véritable musique qui devrait être acclamé aujourd'hui.
L'album est donc sortie le 27 juillet 2018 avec quelques singles en avance, notamment l'excellent Rolling On, chef d'oeuvre de l'année.
Rien que cette première écoute devrait vous décidé, mais si vous n'êtes pas convaincu, voici ma critique.



Critique:



L'album commence sur un intro, débutant presque un album concept, mais l'idée ici est de transporter jusqu'au premier morceau afin de surprendre. L'intro est donc simple et calme, mais le choque est véritable.


On entre ainsi dans une explosion de plaisir avec le fameux morceau Rolling On. On y retrouve la voix douce de Israel Nash et la guitare digne des Pink Floyd et de Neil Young dont l'artiste est fortement inspiré. Le morceau est à la fois Rock et Country mais dans une idée de renouveau grâce à certaines sonorités planantes. Une réelle évolution se concrétise au fil du chant et du voyage, permettant au corps de se délacer, laissant le cerveau surpris devant une tel musique à cette époque où ce style devient rare.
Et c'est probablement cela qui rend l'artiste aussi inconnu. Le fait de faire de la musique Indépendante sans s'ouvrir réellement au grand public. Et pourtant, il le mériterait. La musique d'aujourd'hui le mériterait.
Avec une introduction pareil, on se retrouve dans une idée similaire de ce qu'avait fait Feu! Chatterton dans leur dernier album avec l’enchaînement des morceaux Je ne te voix plus augmentant en crescendo jusqu'à atterrir sur Grâce avec beauté. Oui, avec beauté.


On enchaîne après avec un morceau plus tranquille appelé Looking Glass dont les trompettes me rappellent étonnement Sigur Ros, autre groupe qui mériterait un plus grand succès.
C'est le mélange de la voix et du rythme qui rend l'ensemble plus calme et paisible, tout en n'étant point ennuyeux.
Car malgré un style répétitif, l'album sait varié les morceaux avec des thèmes fortement dissociable comparé à certains style dont même d'énorme changement n'arrive à créer de dissociation dans un album. Après, je dois avoué que c'est probablement le morceau que j'aime le moins de l'album car il doit bien en avoir un. Mais quelle suite !


Suit alors Lucky Ones et son ton entraînant, digne d'un road-trip qualitatif (regardé ma critique "Périple Américain"). En fermant les yeux, vous y verrez de magnifique contrée Américaine insoupçonné, autre que ce bon vieux Donald Trump.
En effet, le paysage musicale des USA sont d'un plaisir insoupçonné.
Et c'est avec le deuxième intro de l'album que l'on découvre des bruits étranges, électroniques et ésotérique.


Ce court intro amène donc sur Sweet Springs, un morceau dont rien que le titre rend la chaleur de l'été plus douce, comme au printemps. Les choeurs, le synthé, la guitare, le pad, la voix, tout est coordonnées de façon incroyable pour formé une véritable musique.
J'en profite évidemment ici pour faire une sorte de coup de gueule par rapport au artiste qui font un travail rapide et bâclé, sans réel contenu.
Ici, c'est bel et bien le contraire. Un univers construit dans lequel aucune barrière n'est construit afin de nous laissé voyager dans nos douces insomnies, nos longs trajets ou même nos moments de peine.
C'est déjà ce que j'avais ressenti sur l'album Rains Plan et malgré sa supériorité, on ressent dans ce nouvel opus, un renouveau avec une musique plus poli, plus lisse et belle. C'est vrai qu'il manque les délicieux solos de l'ancienne albums, mais ils ont fait place à un autre genre de poésie.


En poursuivant, on tombe sur un autre de mes coups de cœur avec SpiritFalls, morceau que le chanteur à cherché tout au fond de son âme, avec délicatesse et passion. Le thème nous le fait ressentir et la voix est chaleureuse, emplie de peine ? Et oh, que dis-je, un solo emplie de sensualité arrive à nous pousser plus loin dans nos fantasme jusqu'à provoqué un réel orgasme musicale quand la musique laisse place à la voix et au chant de la nuit accompagné par quelques violons. Et quelques larmes.


Arrive alors un peu de bonheur avec Northwest Stars (Out of Tacoma), autre surprise de l'album. Une beauté réveillant les gens, attirant l'amour, détruisant la haine. Malgré ma passion pour les groupes énervé tels Nine Inch Nails ou Gorgoroth, j'arrive à aimer l'amour donné par d'autres, la joie et aussi l'amusement. Car les émotions varient, et ces les artistes qui en provoquent que j'aime. Certes, ceux que je déteste me provoque certains dégoûts et autres haines, mais pas celle que j'aime chercher dans le Métal par exemple.
Chez Isreal Nash, c'est de l'amour et de la passion qui est recherché. Et l'amour est bien ce sentiment qui cherche en nous autant de joie que de peine ? Et bien notre artiste la bien compris avec cet album.


Fatigué de toutes ces réflexions, l'apaisement revient avec Hillsides, bien plus calme et qui arrivejnt à ma'ebdirlier kkkkkkkkqfdskm¨£µ::::::::::::::::::
Lâcher prise et laisser la musique vous guider, elle vous donnera un meilleurs avis, plus rationnel que moi, déjà emporté par la musique et ses anges. Car le voyage n'est pas encore fini.
Ferme les yeux et explore, c'est ce que la musique te demande, d'explorer ses possibilités. Et cet album t'en propose une odyssée avec comme ami, un grand bûcheron a la barbe hirsute et pourtant d'une bonté sans fin.


The Widow nous amène donc vers la fin du voyage qui nous aura fait vivre des moments épique ensemble, mais aussi des moments d'amitiés, de bonheur, de peine et de tristesse. Le morceau en écoute sert donc à penser tes plaie et sécher tes larmes. Il te reste encore quelques musiques au pays des rêves. Et au son d'un orchestre improvisé, le soleil se lève, te laissant seul avec toi-même. Et cet album comme unique compagnon. C'est déjà suffisant. Tu pars au vent de la musique dans cette aventure que seul toi peut comprendre, que seul toi peut dirigé, vivre et ressentir. Une aventure que, au bout du troisième voyage, j'arrive à en accepter définitivement ma note. Une note à la juste valeur d'une aventure personnel au pays de l'âme meurtrie.


Avec le morceau Strong Was the Night, Israel Nash réveille à nouveau nos sens, comme pour nous rappeler que tout n'est pas fini, que l'aventure n'est qu'une boucle que l'on peut revivre à tout jamais. Il nous emporte donc dans les étoiles de la nuit, Neil Young à ses côtés.
Comme une légende du Far-West, le morceau nous propulse dans la voie lactée. Au milieu des arpège et des glissements métalliques sur les cordes se forme une entité inter-galactique. Chacun en donne la forme qu'il souhaite. Et moi, je l'ai choisi pendant la nuit. Mon cœur pleure de joie, comme si lui aussi été heureux de trouver d'aussi belle musique en ces temps difficiles.


Mon aventure est donc celle-ci ? Emmener cet album au rang des meilleurs albums de l'année pour le faire découvrir à d'autres comme d'autres mon fait découvrir un monde musicale merveilleux ? C'est ce que le dernier morceau, Golden Fleeces, m'expliquent tranquillement au bord d'un feu de camps, Nash et Young en face de moi, dans l'obscurité éclairé de la forêt, avant de me laisser partir dans mon monde pourri où règne le mauvais goût.
Un règne qu'une communauté peut paré.



Conclusion:



Au final, l'album est un petit bijou méconnu qui, comme je l'ai répété à maintes reprises, mériterai amplement plus de succès, de reconnaissance, tout comme l'artiste par ailleurs.
Un monde musicale encore vierge de critique, ça se revendique et c'est ce que j'ai fait. A vous donc de vous faire vos propres avis. Peut-être ne ressentirai-vous pas cette aventure, vous sentirai vous offusqué par certains de mes propos, ou alors, tomberai dans le précipice menant à votre histoire dont Lifted en est la B.O..
A vous d'arpenter l'univers de Israel Nash Gripka tout en faisant attention d'en revenir.
A vous de décider.



Épilogue:



La nuit est calme et tranquille.
J'enlève mes écouteurs, éteignant Spotify, les yeux embrumés par les larmes.
Je viens de quitter un monde où je pourrai y retourner. Mais pas tout de suite. Je dois d'abord me concentrer et écrire cette histoire. Où du mois agrandir ce qui à déjà été commencé.
J'allume mon portable et écris dans mes notes "Idées pour la saga...."
Puis j’éteins soudainement mon portable avec un sourire, comme si l'histoire été déjà dans ma tête depuis longtemps. Je branche alors les écouteurs, allume l’application à musique et démarre le morceau Rain Plans dont mon imagination s'en sert pour écrire. Puis défilant les quelques 2000 titres, je me rends compte que tous écrivent une histoire. Et tous me permette d'écrire la mienne.
Je fini par redémarrer l'album Lifted et débute sur une feuille à écrire mon histoire, des larmes au yeux, une fois de plus, permettant au sentiments de s'étaler sur la feuille.


"Peut-être qu'un jour, cette histoire touchera autant les gens qu'elle m'a touché, pensais-je. Peut-être, un jour... Peut-être."


Noireau

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le 30 juil. 2018

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