Le premier album du chanteur, pianiste, guitariste, bassiste, batteur, percussionniste et claviériste français Sébastien Tellier a beau avoir un nom bien naze (L'Incroyable Vérité) et une pochette pas bien loin du moche, c'est musicalement ce que l'artiste a pu faire de mieux - et d'assez loin.
Un album qui suinte les 1970's, plein à craquer de mélodies toutes plus envoûtantes les unes que les autres, les synthés, guitares et autres instruments brodant un univers si particulier tout au long du disque, enveloppent l'auditeur et l'installent bien confortablement dans son fauteuil afin qu'il ne quitte pas le voyage si spécial qui lui est proposé lors de ces 40 et quelques minutes.
C'est en écoutant cet album, si réussi et si riche, que la suite de la carrière de Sébastien Tellier m'emplit de tristesse... Malgré quelques fulgurances (l'album Sexuality est sympa, Confection n'est pas mauvais), c'est entre expérimentations ratées et tentatives d'albums concepts plus cringe qu'autre chose que l'artiste ira se fourrer par la suite. Je préfère réécouter L'Incroyable Vérité, qui reste selon moi le meilleur album de son auteur.