Après le succès de Can Be Late, la pression devait être à son comble pour le groupe. J'ai bien aimé les quelques morceaux où le son de guitare est très vintage, on a l'impression qu'ils ont juste branché les guitares dans un ampli Marshall et qu'ils ont balancé la purée derrière. Le titre qui ouvre l'album est pour moi l'illustration parfaite de ces petites tentatives de nouveauté pour cet opus.
Sinon on retrouve les formules chères au groupe : des titres dansants et énergiques, avec une basse et des claviers pour ajouter du pep's aux titres déjà fondamentalement entraînants grâce à la voix de Mat Bastard.
On a même droit à un titre français qui n'est clairement pas terrible à mes yeux, mais je salue l'idée de ne pas s'ouvrir ainsi à l'écriture en français, rien que pour un morceau.
C'est pas déplaisant, clairement, mais ce n'est pas très mémorable non plus.