"Louise Attaque", le premier album du groupe éponyme, c'est une équation simple : 14 titres, 14 bombes.
Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il s'agit là de l'album de rock français le plus vendu de tous les temps. Louise Attaque impose dans ce premier album plus que réussi sa patte : une musique folk/rock envoûtante, portée par des percussions, une guitare et une basse acoustiques et un violon, instrument principal, la voix singulière, un peu à la Brel, de Gaëtan Roussel, et des titres assez courts, qui restent en tête par une répétition de refrains.
Au-delà des quatre énormes tubes incontournables de l'opus, que tout le monde connaît encore par coeur 25 ans après sa sortie ("J't'emmène au vent" bien sûr, mais aussi les non moins célèbres "Ton invitation", "Les nuits parisiennes" et "Léa"), ce sont dix autres chansons, tout aussi excellentes, qui rythment l'album : des chansons au rythme effréné et entraînant, à l'aide notamment d'un violon incessant, comme "Savoir" ou "Fatigante", ou encore des chansons plus posées, lors desquelles Roussel nous prouve qu'il est capable d'insuffler des sentiments plus sombres à sa musique, comme "Tes yeux se moquent" ou "Cracher nos souhaits". Mention spéciale, car c'est rare et à souligner ici, à "Léa" et "La brune" qui réussissent à être excellentes sans contenir le moindre gramme de violon.
"Louise Attaque" est donc un album culte, incontournable, un de ceux que je peux écouter en entier régulièrement sans jamais me dire "oh non, pas cette chanson, je passe". Un classique, en somme.