Depuis 4 albums, Radio Moscow nous replonge plus de 40 ans en arrière dans une musique qui plairait à un Hibernatus du rock, chevelu et barbu, et surtout indécrottable fan de Jimi Hendrix, Led Zeppelin, et de Mc5. Vu comme ça, on navigue en plein clichés mais il faut dire que le trio américain le cultive totalement : il n'y a qu'avoir la pochette psyché de Magical Dirt pour s'en convaincre. L'amateur du genre, fan de blues rock et de hard-rock année 70, mais aussi de blues du Delta (petite escapade au dobro et à la slide sur Sweet Lil Thing) se régalera ; , notamment sur le jeu de guitare expansif, de Parker Gibbs, virtuose de la 6 cordes, de la pédale wah wah et du solo interminable le regard comme possédé sous l'effet du Dieu électricité. Sans oublier un couple basse-batterie qui turbine, turbine, turbine... et ne baisse jamais la garde. Rien à dire, c'est du béton, c'est du carré., Mais si ce n'est pas trop votre truc (ce qui est mon cas), l'album ne vous ralliera pas à la cause.