J'aime Damien Saez et "Twilight". Je sens que je vais recevoir des cailloux.
Saez est un peu mon "Twilight" musical. Une chose qu'on a un peu honte d'aimer mais contre laquelle on ne peut pas lutter.
Oui je sais Damien est du genre à dire "La guerre c'est moche" et "Fuck le capitalisme" mais il est aussi une des plumes les plus incroyables de la chanson française contemporaine.
Quiconque aura écouté en toute objectivité l'incroyable triple album "Varsovie / L'Alhambra / Paris" ne pourra nier cette évidence. Quand on voit à quel point il est difficile pour beaucoup de musiciens de sortir 10 morceaux tous les 3 ans avec à la clé 2 ou 3 titres correctes, il faut quand même avoir un p... de talent pour accoucher de 29 titres dont un paquet de pépites belles à pleurer.
Je suis donc le premier à comprendre que le garçon puisse insupporter mais je le suis telle une jeune fille pubère en fleur. J'ai donc découvert une bonne partie des titres de ce "Miami" il y a quelques semaines lors d'un concert où malgré un énorme mal de dos, le Damien s'est gentiment donné pendant 2 heures.
Restait à voir ce que cela donnerait sur galette. Comme bien souvent, le choix du single "Miami" m'échappe un peu mais mes craintes ont été vite gommées. Cet album est terrible, du genre implacable. Dans la veine d'un "J'accuse".
Seulement 10 morceaux cette fois, mais mon stakhanoviste préféré fait dans l'efficace. A chaque écoute le plaisir est démultiplié.