Un énième phénomène Youtube...
19 millions de vues sur Youtube pour son clip « Dernière Danse », plus de 3 millions pour « Tourner dans le vide », Indila est devenue en quelques semaines le nouveau phénomène de l’année 2014.
Mais que se cache-t-il derrière l’utilisation du mot « phénomène » dans le cas d’Indila ? Un matraquage radiophonique et télévisuel au moment de la sortie de ses singles, qui ont eu tendance à populariser l’artiste au vue du nombre conséquent de visionnage de ses clips sur Internet. Et de tout ceci, on en fait un phénomène, ce qui est quand même bien peu.
Pour en revenir à son album, disons le tout de suite : Indila nous propose un disque banal, sans originalité, un album de R’n’B des plus ordinaires estampillé « années 2000 ». Certes, Indila a une belle voix et s’en sert parfaitement, les deux premiers singles sont plutôt efficaces, mais le reste de l’album est une pure copie de ce que l’industrie du disque a pu produire en matière de R’n’B ces 15 dernières années (façon K-Reen, Lââm ou encore Wallen).
Loin d’être un album de pop française novateur aux influences orientales et world music (dixit la chaîne BFM TV), « Mini World » est un album de R’n’B tout ce qu’il y a de plus banal de la part d’une artiste qui est loin d’être le phénomène annoncé…