A la rencontre de Bror Gunnar Jansson, on rencontrera :
- Led Zeppelin (dans The Church Bell’s Tone)
- Steppenwolf (dans Ain't no grave)
- Neil Young (dans One for Earth)
Voilà pour la très forte influence Rock...
Pour autant, le suédois (!) nous prolonge dans les racines du Blues grâce aux sonorités de banjo et ses plaintes lancinantes qui nous font voyager entre le Texas et le Mississippi.
Cette réussite improbable de l'homme orchestre de même pas 30 ans à la sortie du disque provient d'un pêlemêle de sons :
- une batterie lourde et puissante,
- du saxophone aux sonorités brassband,
- une guitare électrique au son blues saturé,
- du violoncelle mélancolique.
Sa voix semble venir d'outre-tombe, étouffée à la manière d'un Calvin Russell ou John Butler.
Ce n'est donc pas un hasard si les orchestrations sont également très similaires...
Bref le gémissement du serpent n'est pas un simple opus de reprise de blues.
C'est une réinvention comme seuls les Vikings en semblent capables actuellement (cf. le groupe islandais Kaleo).