(((Aaaah ! Je fonds, je le sens ! A l'intérieur de moi ! J'ai l'impression d'être broyé entre les pierres d'une église malsaine et gothique en construction ; et il y a ces machines horribles qui sont des guitares éléctriques, elles envoient des ondes noires, et démoniaques dans mon esprit plein de douceur, de calme, de joie et de tendresse. Aaaah ! C'est affreux ! Aidez-moi. Ou Dieu m'aidera.
Rendons grâce, il n'y a que quatre chansons, certes longues, très longues, et très rapeuses ; des gros riffs me motocultent, je résiste tant bien que mal à cette grosse voix, horrible, surgissant d'une caverne électronique. En fait, j'ai peur ; j'en doutais, voyez-vous, jusque là, mais c'est bien ça, comme dans un film d'horreur futuriste où des barbus auraient kidnapper les gentils prêtres pour les remplacer par une secte de malfrats descendant de Dark Vador. Seulement quatre chansons, et pourtant, quelle lutte, je suis glacé, éteint, tuméfié et terrorisé. Comme ces gens dans les asiles depuis trop longtemps, dans les films de genre, qui entendent des voix. Ça doit être un peu cette voix là, le démon dans ma tête, une brute glacée avec sa guitare électrique qui traine, pour accompagner sa voix qui traine, et qui déchire le sol de mon cerveau.
Vous voyez, non ? Ecoutez.
Mais moi, je crois que je n'aime pas Sunn O))).
(Notez que la dernière est vraiment moins pire, et finit même.. plutôt.. très.. bizarrement. Et le titre est bien trouvé, cet album a définitivement quelque chose de la pierre froide.)