Morte(s) née(s) par trevorReznik
Les mains brisées comme leurs souvenirs,
Un miroir pur qui te rend misérable,
De sorte que plus jamais un instant ne soit magique
Voici trois exemples de titres qui composent cet album.
Avant même de les écouter on se doute bien qu'ils ne vont pas verser dans la douceur et la bonne humeur. Et on aura raison : on fait face à un bloc compact et homogène de musique sombre, lourde, suffocante... A mon avis, il ne faut pas chercher à trouver des repères (on est de toutes façons bien éloigné du schéma couplet-refrain-pont-couplet-refrain) pour apprécier Morte(s) née(s), mieux vaut se laisser submerger ce mur de son, comme on écouterait du shoegaze... Tout est histoire de sensations.
Pour moi, cet album est aussi le plus abouti de Celeste parce qu'il arrive, malgré sa cohérence de bout en bout, à introduire des nuances dans sa musique (la respiration bienvenue de l'instrumental (S) ou l'évolution du morceau final vers une ambiante plus calme avec de superbes parties de violons.
Pour les gens qui ne sont pas hermétiques au mélange des genres (black métal/post-hardcore/noise/métal).