On a parlé d’héritage des Byrds – un groupe pas si évident à porter comme référence en période post-punk / new wave – pour le son cristallin de la guitare de Peter Buck, on a beaucoup jasé sur les mots obscurs de Michael Stipe, dont le sens mystérieux, s’il existe, se dérobe encore plus derrière son phrasé incompréhensible. Deux faits indiscutables, deux manières objectives d’essayer de jeter une lumière crue sur "Murmur", un disque fantomatique, engourdi, labyrinthique derrière sa fausse « ligne claire », qui se dérobe encore et toujours à la compréhension de l’auditeur. Et qui n’en finit pas de fasciner, comme la certitude qu’une nouvelle musique a envahi notre vie, plante extra-terrestre obstinée dont il sera difficile de se débarrasser.
[Critique écrite en 1983]
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes 250 albums indispensables de l'histoire du Rock [en construction], Mes 10 albums préférés de 1983, Les meilleurs albums de R.E.M. et Liste chronologique des concerts auxquels j'ai assisté [en construction permanente]
Créée
le 7 oct. 2014
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